5 raisons de choisir ottawa pour une expatriation au canada

Ottawa, capitale administrative mais pas du fun? Je pense que si vous me suivez consciencieusement, vous savez parfaitement que je ne suis pas d’accord! En parlant autour de nous de notre affectation à Ottawa nous, nous sommes heurtés à la même réaction: beaucoup semblaient déçus (pour nous) que notre ville ne soit pas Montreal ou Toronto, pourtant, nous étions ravis (et le restons). Apres 5 mois sur place, je pense un peu comprendre pourquoi ma ville a aussi peu de succès après des gens qui n’y vivent pas, les façades! Souvent les établissements sont jolis, les restaurants sont bons mais leurs devantures ne sont pas souvent très fancy… J’ai l’impression que ça tend à changer cela dit! Allez, c’est parti, je vous explique pourquoi Ottawa est la bonne ville pour s’expatrier au Canada, en 5 raisons :

5 – Ontario contre Quebec.

En France, expatriation au Canada semble rimer pour tout le monde, ou presque, avec « Quebec« .. On retrouve cette impression dans les chiffres car si on estime à 140 000 le nombre de français au Canada, plus de 100 000 se trouvent dans la province du Quebec. Dans ce cas la question se pose, vous souhaitez vous expatrier ou visiter un village français?

(bien sur, je suis provocatrice, EVIDEMENT que le Quebec n’est pas la France et nous le réalisons toujours plus à chaque contact. Néanmoins, je trouve quand même plus sympa de se retrouver dans un environnement moins… familier! Tout dépend de vos objectifs d’expatriation mais je conseillerai le coté anglophone tout particulièrement pour ceux qui sont en PVT ou en permis temporaires. On ne sait jamais, s’il faut rentrer en France au bout de l’aventure alors autant rentrer bilingues non?).

Blagues à part, pourquoi est-ce important de partir vers une province moins prisée par les français? Tout simplement pour des raisons administratives. Le système d’immigration pour le Quebec depuis la France est actuellement saturé. Si vous avez moins de 35 ans il est possible de passer par un PVT mais la distribution des permis se fait par tirage au sort et rend la procédure très aléatoire car chaque année il y a plus de demandes de PVT que d’autorisations accordées. Alors que les délais d’obtention d’une résidence permanente pour le Quebec sont de plusieurs années, en Ontario vous pourrez avoir une réponse en 6 mois (hors Covid, évidemment puisque là tout est un peu bloqué.), de plus il existe un système dit de « mobilité francophone » qui n’est disponible qu’hors du Quebec.

Etre français et bilingue (ou au moins fonctionnel) en anglais à Ottawa est un véritable atout professionnel alors qu’au Quebec c’est plus ou moins une norme.

4. Ottawa est la ville la plus Canadienne du Canada.

Je reprends là les mots d’un copain canadien, d’après lui, Ottawa représente le mieux le mélange culturel entre le coté anglophone et francophone! La capitale est la seule ville véritablement bilingue et partout où vous irez vous trouverez quelqu’un parlant français si vous en avez besoin (oui, même dans la plupart des commerces)… Par conséquent, ceux qui parlent un anglais encore un peu bancal ne devraient pas avoir peur, vous avez la parfaite opportunité de vous améliorer dans un environnement bienveillant sans avoir besoin de passer par le Quebec!

La ville étant la capitale, de nombreux événements y sont organisés sous forme de festivals au fil des mois et des fêtes canadiennes et ses musées font partie des plus réputés du pays (vivement la fin du Corona pour que je puisse faire un tour en avion au dessus de la ville grâce au musée de l’aviation! et oui… c’est la classe).

En comparaison de Toronto ou Montreal, certes, Ottawa est plus petite, mais nous sommes loin du village basque! Nous sommes 1,5 millions d’habitants bien qu’au quotidien vous ne le sentirez pas car la ville est très étendue mais vous imaginez bien qu’avec deux Universités nous avons une vie active et de nombreux bars et activités!

3. Les trop grandes villes sont surcotées.

J’ai habité deux ans à Séoul, croyez moi, je sais de quoi je parle! Si Ottawa n’est pas une petite ville nous avons tout de même les avantages de ne pas être une mégalopole dense : nous ne connaissons pas les embouteillages ou si peu. Les buildings ne font pas partie de notre quotidien (et personnellement je les trouve très vite lassants), les rues sont jolies et basses avec beaucoup de maisons en briques orange qui vous rappelleront les séries américaines de notre enfance!

A Ottawa, j’observe une vraie vie de quartier, nos commerçants, nos voisins nous connaissent, nous avons nos habitudes dans le cinema du quartier façon Gilmore Girls et les gens ont cette bienveillance typique aux villes plus petites. A Ottawa, les inconnus se disent bonjour en se rencontrant en balade ou simplement en croisant un regard en pleine ville et nous ne sommes pas les énièmes français qui vont et qui viennent et n’intéressent plus personnes (et ce, malgré le fait qu’Ottawa soit une grande habituée des expatriés puisque les diplomates y pullulent). Nos voisins nous ont accueillis à bras ouverts, curieux et content d’avoir des frenchies dans le quartier. En parcourant les groupes Facebook d’expatriés je n’ai pas souvent lu ce genre de retours : Nous faire des amis à Ottawa a été étonnamment simple… Nos voisins sont simplement venus nous proposer de boire des coups, depuis, c’est un rendez vous hebdomadaire!

Le marché de l’immobilier, s’il reste celui d’une grande ville est néanmoins bien plus abordable que celui de Montreal et Toronto! Pour 1500 euros par mois vous pouvez très bien avoir une maison de ville (3 chambres) dans le centre alors en vous éloignant un peu… Vous pouvez aussi préférer les « Condo » et alors il devient assez facile de trouver un immeuble avec piscine et salle de sport incluse… Sympa!

4. La multiculturalité façon bobo.

Ottawa est effectivement une ville administrative, en tant que capitale du Canada elle accueille les ambassades du monde entier et est une des villes les plus riches du Canada! Avec un taux de criminalité plus bas que les autres grandes villes canadiennes: 74% des participants au sondage déclarent que la ville est sécuritaire alors que les villes les moins sécuritaires pour leurs habitants sont dans l’ordre Winnipeg, Toronto, Montréal, Saskatoon et Québec (à titre de comparaison à paris la stat. est de 50% à peu près. La ville est un énorme patchwork de cultures et vous trouverez de quoi vous rappeler vos origines et en découvrir d’autres, quelles qu’elles soient tout en découvrant la vie canadienne… A vous les petites boutiques vintage, les achats en vrac et les commerce éthiques!

5. La situation géographique d’Ottawa.

Géographiquement, à Ottawa, nous sommes plutôt pas mal du tout!! d’un coté le Quebec, la cote, les baleines, et de l’autre, les lacs de l’Ontario! En deux heures de voitures nous sommes à Montreal, en 4 à Toronto, en 6 à New York… c’est parfait pour les voyageurs urbains!

Nous sommes au Sud du Canada, les hivers sont froids mais pas intenables, nous avons de la neige mais nous ne gelons pas en 30 secondes de balades. Nos étés sont chauds et festifs avec des bars et restaurants en terrasses et au bord de l’eau… Notre rivière est belle et large, nous y avons des plages pour prendre des apéros en été, nos forets sont jolies et faciles d’accès et les balades y sont agréables. Bref, nous vivons bien bien bien.

Alors, d’ici quelques mois vous offrez l’apéro et je vous aide à porter les cartons de déménagement 😉 ?

5 signes que l’expatriation est faite pour vous.

Certains m’ont connue en Corée d’autres au Canada mais les plus attentifs savent que mon histoire avec l’expatriation a commencée bien avant tout cela… En vérité, bien qu’aujourd’hui française, la France a été ma première aventure hors de mon pays natal qui est : la Bulgarie! J’étais encore enfant et je n’ai pas eu de rôle dans la décision du départ, cela dit je pense que cette expérience m’a formatée pour ce qui allait suivre.

Vous êtes nombreux à me dire que vous rêveriez d’une expérience à l’étranger mais que vous n’êtes pas sûrs que ce soit fait pour vous alors, voilà les conseils d’une expatriée en série!

1 : L’aventure ne vous laisse jamais tranquille.

Vous avez les pieds qui démangent? Une perpétuelle envie de voyage et la bougeotte dans votre vie quotidienne? ce sont là les premiers signes qu’une expatriation pourrait être faite pour vous! Partir pour l’étranger n’est pas nécessairement définitif, et le passeport français (si vous avez la chance de l’avoir) offre de nombreux avantages dans un nombre considérable de pays et notamment : Le visa vacances travail!

Que ce soit pour la Corée, le Japon, l’Australie ou le Canada les règles d’obtention seront différentes mais l’opportunité est la même : Vivre (pour un ou deux ans) dans un pays en ayant la possibilité d’y travailler. Pour les moins de 35 ans c’est l’opportunité rêvée pour tester vos rêves mais préparez vous, certaines destinations sont plus dures à obtenir que d’autres.

De plus, si l’aventure est omniprésente au début, sachez que même sur une ile paradisiaque, le quotidien vous rattrape, reste à savoir quel quotidien vous préférez.

2 : Vous êtes indépendants.

Beaucoup pensent l’être, puis le premier Noël loin de la famille nous ramène sur Terre. Vivre loin des siens et de ses amis n’est pas fait pour tous le monde, nous n’aimons pas moins mais peut être différemment. Idéalement nous rentrerions une fois par an et à chaque problème, en réalité, le budget ne suis pas toujours, le travail non plus (et oui, obtenir des vacances peut être très difficile à l’étranger), et maintenant nous avons une pandémie qui complique le tout.

Vivre à l’étranger peut vouloir dire être absent dans les bons moments mais surtout dans les mauvais, pensez aux décès, maladies et peines des gens que vous aimez… Si vous pensez avoir la force de les vivre loin d’eux alors rendez vous au point suivant!

3. Vous êtes solide mentalement.

Etre expatrié signifie être seul, au moins au début, au moins de temps en temps. Toutes les peines de la vie quotidienne seront vécues différemment et souvent plus durement qu’avec le soutien de nos proches. Aucun pays n’est idyllique, aucune vie ne passe sans tristesse. Peu importe votre force mentale, vous vivrez des moments difficiles, et certains sont mieux armés que d’autres pour affronter les moments difficiles sans l’aide de leur entourage. Est ce que ce point devrait vous freiner? J’espère que non, mais il vaut sans doute mieux partir en étant prévenu.

Petit conseil supplémentaire : Si vous partez pour fuir, vos problèmes vous retrouveront…

4. Vous n’avez pas peur de l’échec.

Echec amoureux, échec amical, échec professionnel et… potentiellement un retour à la maison sont à prévoir. Vivre une nouvelle culture et un nouvel environnement est perturbant, je n’ai connu aucun expatrié qui n’ait été confronté à l’échec à un moment donné dans un des domaines cités. L’échec fait partie de la vie, à mes yeux un échec est un meilleur résultat qu’une absence de tentative mais là encore, en fonction des personnes et des périodes de vie, l’échec est potentiellement destructeur.

5. Vous êtes flexibles.

Soyez le roi de Twister, flexible en tout, susceptible en rien. Vous serez confrontés à plus d’obstacles qu’on ne saurait énumérer et il y aura peut être autant de larmes que de rires mais vous en sortirez enrichis, que votre expérience dure 2 mois ou 10 ans. Finalement je pense que la seule condition pour être un bon candidat à l’expatriation est bien celle ci : vous êtes flexibles et cela vous permet de tout lâcher là où vous êtes actuellement pour tout reconstruire ailleurs.

Que vous partiez temporairement ou de façon permanente, votre départ marque le début d’une nouvelle vie, et rien ne sera jamais plus comme avant, c’est le prix et la récompense d’une expatriation.

Les 5 paradoxes de l’expatrié.

Je me suis toujours demandé si vivre à l’étranger me changerait?

En France je regardais vivre, songeuse, ces expatriés rentrés pour les vacances. J’observais amusée des comportements qui me laissaient dubitative et je pensais être différente d’eux.

Et bien j’ai eu tort.
(Définitivement).

Je partage avec vous un petit top 5 des comportements et réflexions problématiques que j’ai pu avoir depuis mon départ, en espérant que vous soyez plus indulgents que je ne l’ai été. Si des expats se reconnaissent, faites moi signes (je me sentirai moins seule)!

5 – Idéaliser son pays d’accueil (puis, déchanter).

C’est peut être un comportement de girouette, mais… Je plaide COUPABLE. Quand un français quitte son pays pour un autre, c’est souvent par choix et par attrait pour le pays d’accueil (coucou Corée).

Au départ, l’excitation est à son comble, c’est le voyage de noce, tout est intéressant, rien n’est pénible. Mon moi d’il y a deux ans, fraichement arrivé en Corée, ne voyait aucun défaut à son quotidien et même si j’étais instruite sur les problèmes coréens, ils me glissaient dessus, je trouvais des réponses (comprenez « excuses » ) à tout.

Après deux ans de vie au pays du matin calme, j’étais incapable de pardonner certaines caractéristiques de la vie coréenne et j’observais étonnée les nouveaux expatriés qui ne les voyaient pas, minimisaient ou simplement s’en fichaient… avant de réaliser que moi aussi, deux ans plus tôt j’étais dans leurs baskets.

Je pense que le mécanisme est le même partout, et je vis sans doute la même expérience au Canada.

Les pays sont semblables aux hommes, certains sont toxiques pour nous, nous pouvons en aimer d’autres pour la vie, mais aucun n’est parfait.

4 – Les français qui restent dans un entourage français à l’étranger.

Qui ne s’est jamais dit :

Pourquoi partir vivre à l’étranger si c’est pour rester entre français?

Je dois admettre que la logique derrière cette phrase me reste évidente, NEANMOINS, je comprends aujourd’hui que lier des amitiés avec des locaux ne dépend pas uniquement de l’expatrié.

Non seulement les différentes cultures ne se valent pas en matière d’ouverture d’esprit sur l’étranger, mais plus encore, vous commencez votre vie à zéro là où les locaux eux, ont déjà un quotidien satisfaisant (on leur souhaite en tout cas). Il n’est pas spontané pour tout le monde de faire de la place dans sa vie quand trop souvent on court déjà après le temps pour voir notre amoureux, la famille, nos amis.

De plus, un français reste français où qu’il aille, même si certains essayent de l’oublier. Il est naturel et sain de parfois souhaiter parler français et retrouver un bout de ses racines avec quelqu’un de notre nationalité.

Le pain au chocolat coule dans nos veines (ou chocolatine, allez je suis inclusive).

Si je persiste à croire qu’une expérience à l’étranger n’est complète qu’au contacte de personnes de la culture du pays, aujourd’hui je comprends pleinement qu’on puisse avoir besoin de nos compatriotes pour respirer et se sentir chez soit plus facilement.

3 – L’expat’ déteste la France et il est le seul à avoir ce droit.

On parle là du même phénomène qui nous amène à critiquer nos mamans à l’adolescence, mais à être prêts au duel si quelqu’un d’autre tente ne serait-ce qu’un regard de travers contre elles.

OUI j’ai quitté la France donc OUI j’ai conscience de ses défauts et j’adore disserter sur tout ce qu’on pourrait faire de mieux à la maison (Yana, présidente en 2032?) MAIS, j’ai aussi vu qu’ailleurs, on faisait bien pire sur un tas de sujets, donc attention, je sors les griffes si on critique un peu trop MA France.

la critique constructive est toujours bienvenue mais je vois beaucoup d’aveuglement, surtout de la part des candidats à l’expatriation… Vous verrez, la France c’est bien mieux que vous ne le croyiez, en attendant, je ne vous reproche rien, vous ferez votre cheminement propre plus tard en quittant notre pays (et en rentrant sans doute au bercail un jour comme la plupart d’entre nous).

Ce petit paragraphe un poil condescendant me mène droit au prochain point :

2 – Les expatriés sont des je-sais-tout un poil hautain.

Que celui qui n’a jamais pensé

« Oh dis donc la Germaine depuis qu’elle est partie vivre en Laponie elle a l’impression d’avoir la science infuse »?

me jette la première pierre.

L’expat a toujours un avis sur tout : la France, sur l’étranger… Il se contredit dans ses avis (cf la France c’est nul mais toi t’as pas le droit de le penser/dire), il est un poil condescendant: « ah tu verras, t’as pas assez de recul là, dans deux ans ce sera différent« .

COUPABLE COUPABLE COUPABLE, je suis coupable de tout cela, à divers niveau… mais je vous assure que rien n’est dit pour agacer, n’y voyez que de la bienveillance (sans doute un peu mal placée) de notre part, et croyez bien que nos babillages peuvent parfois être utiles.

Comme avec vos grands-mères, sachez prendre ce qui vous sera utile de nos radotages et laissez de coté le reste pour vous faire vos propres expériences!

1 – le FRANGLAIS.

Je place ce point en premier car c’est celui qui m’agaçait le plus avant de partir. J’admets avoir levé les yeux au ciel devant des Germaines qui cherchaient leurs mots : « Comment on dit déjà en France? ». J’ai soupiré devant le Germain qui annonçait « je rêve en anglais depuis des années maintenant ».

HA HA, pensais-je, mon petit, tu es parti depuis 6 mois et tu nous la joue à la J-C Van Damme? Ne me la fais donc pas à moi (j’étais non seulement française mais aussi « parisienne » : La pire des races!!).

HA. HA. HA.

Oui, parfois, je rêve en anglais. OUI parfois je bégaye en français car un mot décide de fuir jusqu’au fin fond de mon cerveau.

Comprenez nous, pour certains c’est sans doute du cinema ok, mais quand on n’est pas rentré à la maison depuis deux ans, que 80% de nos échanges quotidiens se font en anglais (pire, en Coréen avec moins de 1000 mots de vocabulaire), l’esprit fatigue et on se perd.

Happy happy au Canada

Ce n’est que normal, le cerveau donne priorité à l’anglais… Pour vous convaincre, anecdote :

Je suis arrivée en France un peu avant mes 7 ans, j’ai appris la langue à ce moment, et, le premier été après mon CP, je suis rentrée passer mes vacances scolaires chez mes grands parents bulgares (qui ne parlent que bulgare). En rentrant à Paris, je comprenais toujours parfaitement le français, mais n’ayant parlé que bulgare pendant des mois, mon cerveau n’arrivait tout simplement pas à me faire parler dans la langue de Molière!

Il m’a fallu des heures, voir un jour d’adaptation avant de recommencer mes bavardages francophones qui, depuis, n’ont jamais cessé. A présent, c’est le bulgare qui a du mal à sortir.

Bref tout ça pour dire que OUAIS je justifie même le franglais.

Peut être que finalement, le plus grand changement de l’expatrié, c’est de gagner en tolérance? Hum à méditer…

Y.P

Confinement – Que faire au canada (nouveaux arrivants)?

le 9 octobre dernier, juste avant le week end de thanksgiving, la nouvelle est tombée : les grosses villes de l’Ontario sont repassées en « confinement » alors que Montreal nous a précédé de quelques semaines, on en parle?

Petit rappel : En Corée du Sud nous n’avions eu aucune sorte de confinement, simplement des recommendations, la fermeture de certains lieux publics et l’obligation de porter des masques. Je sais que depuis notre départ des mesures un peu plus strictes ont été prises comme la fermeture de cafés et autre mais on ne pourra jamais comparer tout ça à l’expérience française du confinement.

Qu’en est il au Canada?

Depuis notre arrivée nous avons eu la vie douce je dois l’avouer, à part les cafés ouverts uniquement à emporter et les masques, notre vie était plutôt classique, néanmoins la montée des cas (entre 1500 et 3000 par jours depuis une bonne semaine) a mené les autorités à restreindre nos libertés :

  • fermetures des salles de sport
  • fermeture des restaurants (sauf terrasses mais comme on a 3 degrés un jour et 20 le suivant c’est assez inégal)
  • fermeture des bars
  • restriction des rassemblements à l’intérieur et à l’extérieur (mais Lucky us on n’a pas encore assez d’amis pour que ça nous concerne).
  • Retour au télétravail pour les entreprises le souhaitant et le pouvant (notamment pour les employés gouvernementaux canadiens mais pas encore pour l’ambassade française).

Vous l’aurez compris, bien que les activités soient nettement réduites, nous ne sommes encore pas dans une situation aussi dure à supporter que ce qu’a connu la France, néanmoins, la nouvelle a été un peu rude à encaisser pour nous. Notre arrivée au Canada déjà a été mi figue mi raisin (je vous jure que malgré mes expressions je ne suis pas encore centenaire) à cause de la quarantaine qui nous a mis dans une ambiance étrange dont j’ai déjà parlé, maintenant le confinement réduit notre marge de mouvements pour rencontrer de nouvelles bouilles et découvrir notre ville… Loin de nous l’idée de nous plaindre nous avons conscience que c’est pour le bien commun et nous avons déjà des idées pour nous (et vous?) occuper!

1 – Le plein air!

Le Canada est connu pour ses paysages incroyables et sa nature, ce n’est pas un cliché vide de sens! Foncez, que ce soit dans un parc près de chez vous ou à une ou deux heures de route, l’automne en particulier est l’occasion parfaite pour les vadrouilles : profitez en la neige peut arriver dès la fin octobre! La ville d’Ottawa où nous habitons offre déjà de très jolies balades mais si vous souhaitez vous évader un bon coup, 20 minutes de voitures suffisent pour atteindre :

  • Sentier de la tourbière Mer bleue.
  • Le parc Gatineau (qui est aussi le plus connu du coin et vous pourrez y trouver une foule de voiture car en raison du Corona certains parking sont fermés).
  • La ceinture verte.

L’application All Trails référence tous les sentiers du Canada et les classe en fonction de leur difficulté ( le niveau facile est une promenade classique) et certains sont accessibles aux vélos!

2 – Des activités dignes des Gilmore Girls.

Cueillette de pommes, poires, citrouilles… Tout ce qui est saisonnier ou presque se ramasse soit même dans de grands et jolis champs, c’est l’occasion rêvée pour une activité locale interactive qui nous apprend plus sur ce que nous consommons (j’étais loin d’imaginer combien d’espèces de courges différentes il existait) et de gouter des recettes locales originales : La Poutine et les frites de courges goutées chez Courge & Cie sont un délice!

Qui plus est, notre cueillette nous sera utile pour les deux points suivants :

3 – Cuisiner local!

Si vous êtes comme moi : plutôt piètre cuisiniers, ou plutôt du genre pratique avec peu de temps pour cuisiner, c’est l’occasion parfaite pour vous y mettre, surtout qu’ici, il faut oublier les pâtes toutes prêtes à acheter au supermarché! Bonjour les tartes aux pommes preparée de A à Z (je ne suis pas encore la reine des pie crust mais je ne lache rien!). Octobre est aussi le mois de Thanksgiving au Canada, une belle occasion de vous lancer dans la préparation de leurs dindes GEANTES ( de notre coté juste avec un cuissot on en a eu pour deux gros repas).

4 – Préparer Halloween!

Une citrouille, deux citrouilles, QUINZE citrouilles pour décorer la maison et faire des tartes à la Citrouille! Faites un tour à Walmart, Home Dépôt et Dollarama pour faire le plein de décorations à tous les prix et transformez votre nid en maison hantée! Bon courage si vous avez un chat, Olive adore chasser les chauve souris collées à nos vitres mais les pauvres survivent aussi bien que possible!

Pour les plus mordus, les cinémas de quartiers proposent souvent des événements sympas (hors Corona), le Mayfair d’Ottawa qui date des années 1930 (et qui est déjà notre chouchou) avait prévu tout un mois de l’horreur vintage! Ce sera partie remise, l’année prochaine on ne manquera pas ça!

5 – Prévoir les prochains voyages!

Le Canada est immense, je ne vous apprends rien, sa visite demande donc une organisation! On ne peut pas partir sur un coup de tête pour traverser le pays en voiture comme en Corée ( en 5 heures nous étions dans le Sud de la péninsule, ici on ne serait pas sortis de l’Ontario!).

Vos meilleurs amis, les blogs, les instagram mais surtout google map! Si comme nous, vous êtes plutôt du genre à tout organiser vous même et souhaitez éviter les lieux un peu trop touristiques (je n’oserais pas parler de foule au Canada mais qui sait?) alors google map sera votre meilleur ami! Les voyageurs avant vous auront sans doute laissé des commentaires, des photos vous permettant de mieux préparer vos voyages en vous baladant sur la carte (et ça permet de maintenir un certain périmètre).

Ne vous éloignez pas trop on prévoit un super voyage de quelques jours, pour mon anniversaire le mois prochain (si tout va bien évidemment avec Monsieur Rona).

PS et pourquoi ne pas vous créer un book de voyage pour immortaliser l’aventure voir un blog ou un Instagram pour la partager avec nous? Perso, je suis fan de ce genre de contenu!

De Séoul au canada

Hey!

Je n’ai pas écrit ici depuis un certain temps, et il me manque encore des articles sur la Corée mais j’avais quand même envie de vous écrire de façon plus informelle encore que d’habitude.

Nous sommes arrivés au Canada le 14 Aout dernier, depuis presque deux mois donc, mais il a fallu passer par une quatorzaine avant de commencer l’aventure ce qui a rendu l’arrivée dans notre nouveau pays quelque peu lunaire. Imaginez être dans un pays inconnu mais une chambre d’hôtel (qui vous semble familière vu que tous les hôtels se ressemblent un peu).

Depuis que nous sommes à Ottawa je pense à des tas de choses, concernant la Corée, le Canada, la vie en général, c’est assez fou cette tempête de pensées.

Vous êtes quelques uns à m’avoir connue grâce à la Corée du Sud, en tombant sur mon Instagram ou en essayant d’y d’organiser un voyage et je pense que les plus assidus ont senti un refroidissement de ma part envers le pays du matin clair (et oui, clair et non calme), j’en suis la première désolée!

Pour être honnête quand la proposition de mutation de Max est tombée nous avons paniqué et étions prêts à la refuser. Séoul était chez nous, nous nous amusions plutôt bien, notre vie y était construite puis, nous avons réfléchi un instant… Le Canada nous faisait franchement rêver, les buildings nous lassaient… La Corée a été une aventure merveilleuse et je garderai pour toujours de l’amour pour ce pays mais (et oui, MAIS) la période du Corona m’a fait déchanter.

Les 8 derniers mois ont été compliqués pour tout le monde, sans parler des confinements et personnes malades, cette pandémie a remis en question énormément de positions, idées et surtout elle a fait ressortir le meilleur comme le pire chez les gens. Les coréens n’ont pas échappé à la règle et pour nous, le comportement d’une minorité trop présente a fini par nous pousser à faire nos bagages pour le Canada.

Nous avons déjà abordé en gros les sujets qui posaient problème en Corée du Sud, et bien à Séoul en temps qu’étrangers, en période de Corona nous avons subi plus de micro agressions que pendant un an et demi avant la pandémie. Des restaurants, bars, cafés et saunas interdisaient leurs établissements aux étrangers, des médecins refusaient de prendre rendez vous sans meme s’en cacher, des coréens m’ont meme enguirlandée dans la rue pour un masque soit disant mal mis (spoiler : il était bien mis mais ma présence les gênait alors que je n’étais pas sortie du pays depuis des mois avant la pandémie) alors même qu’il n’y avait pas d’obligation d’en porter en extérieur à l’époque…

Les regards se sont fait de moins en moins bienveillants, même dans notre immeuble alors qu’en Corée du Sud les clusters étaient tous d’origine coréenne (au moment de notre départ du moins), les règles d’immigration se durcissent de plus en plus chaque mois et si nous n’étions pas concernés par ces changements (visa diplo)… L’étranger n’est pas le bienvenu et nous ne tenions pas à nous imposer à un pays qui ne veut pas de « nous ».

Je ne vais pas vous mentir, le jour du départ, il n’y a eu ni larmes ni regrets… peut être que ça viendra plus tard, après tout, notre vie en Corée a été amputée d’un an et surtout, notre départ s’est fait en 3 mois. Quand je vois des images de Séoul je pense encore « Home » mais je n’ai pas de tristesse en moi, je dois quand même admettre que je ne réalise pas forcément que je ne peux physiquement pas y retourner en claquant des doigts…

L’automne au Canada a déjà volé mon coeur!

Je ne remercierai jamais assez la Corée, ce que j’y ai vécu m’a fait renouer avec ma créativité, m’a donné de nouveaux rêves à un moment où les miens s’étaient violemment écrasés. J’ai appris que je valais plus que mon diplôme et que savoir comprendre un arrêt de la Cour de Cassation n’était pas mon seul talent. Je repars plus combative que jamais et plus à l’écoute de ma personne et du bien-être de mon chéri, mille projets (certains professionnels) dans ma sacoche! Je crois que nous avons grandi.

La vie continue et le Canada nous accueille les bras grands ouverts, j’avais oublié que la vie pouvait être aussi facile, aussi douce au quotidien… Vous venez avec nous?

Ce blog restera d’une part axé sur le voyage les découvertes et idées de visites mais j’ai également envie qu’il prenne une tournure plus personnelle, qu’il porte mes engagements personnels et mes réflexions! Il y a tellement à dire, vivre et déconstruire, nos voyages et expatriations me révèlent et m’apprennent beaucoup!

Les histoires d’amour en corée du Sud! 2/2

Ah l’amour, en temps que parisienne, je clame haut et fort que Paris est la ville de l’amour… Je suis le fruit de son romantisme réaliste où un « je t’aime » à 4h du matin, sur le parvis de Notre Dame, en partageant une cigarette me fait fondre 1 milliard de fois plus que les histoires de princes et de princesses (même si j’adore Disney).

Pourtant, ces dernières années on a vu la Corée du Sud s’élever rapidement comme référence de romantisme aussi bien par les dramas que par des médias comme youtube et instagram où certains créateurs (un peu chanceux il faut l’admettre cf mon précédent article), partagent et mettent en avant leurs belles histoires assaisonnées à la coréenne. À coup de fête des 100 jours, bouquets de fleurs et date au DVD room les coréens peuvent en mettre plein la vue…

Alors, qu’en penser?

Je suis une amoureuse de l’amour, vous pouvez m’en parler pendant des heures et si je vous l’ai déjà dit, les dramas n’ont rien de vrai (RIEN), je connais en revanche de très jolies histoires et comme promis j’ai envie de vous les partager!!

puisque les adultes habitent encore chez leurs parents, les rendez vous se font à l’extérieur!

En Corée comme partout ailleurs, les rencontres se font au hasard des activités…

Mon amie Camille vient d’épouser son compagnon qu’elle a rencontré… dans un bar… Rien de nouveau sous le soleil n’est ce pas? Leur histoire a commencé comme la plupart des histoires, doucement, en prenant le temps de se connaitre quelques semaines, mois avant d’officialiser leur couple! Le chéri de Camille est coréen mais il se fiche pas mal des conventions de son pays, il est très tatoué et avait déjà été en relation sérieuse avec une étrangère avant de tomber amoureux de mon amie! Très indépendant, sa famille a très vite accepté Camille (par ouverture d’esprit ou parce qu’il ne leur aurait pas laissé le choix avec sa force de caractère? Sans doute les deux c’est bien sa famille qui a élevé l’amoureux tel qu’il est aujourd’hui).

Regardez moi ces bouilles d’amour!

Elle m’a confié que l’amoureux s’était posé la question du mariage quelques temps avant que ça ne se concrétise tout simplement pour pouvoir envisager une relation sur le long terme avec elle… C’est malheureusement une question récurrente dans les couples coréens + étrangers puisque les règles d’immigrations sont très strictes, le coréen doit se demander s’il est prêt à épouser sa compagne pour pouvoir poursuivre une relation (sans être dans la longue distance). Les couples doivent souvent se poser la question du futur plus vite qu’ils auraient pu le faire dans un quotidien uni culturel MAIS HEY, pourquoi pas, au moins on ne perd pas de temps 😉

Aucun des deux n’était particulièrement porté sur le mariage, mais à les observer, mon petit doigt me dit qu’un jour ou l’autre ils se seraient lancés quoi qu’il arrive!

C’est à ce moment que beaucoup de relations ne tiennent pas. Le partenaire coréen ne s’imagine pas vivre avec le partenaire étranger, la famille peut poser problème, l’un ou l autre ne s’imagine pas vivre en Corée ou quitter, la question se pose trop vite pour l’un ou l’autre des partenaires…

Pour le cas de ma Camille, le chéri tenait bien trop à elle pour prendre le risque de la perdre pour une question de pays. Le mariage a été réfléchi et sans stress, ils se sont dit oui, un peu après leur premier anniversaire d’amour et je crois dur comme fer que leur histoire durera toujours!

Quand on connait ce couple, la compatibilité est évidente, ils sont tous les deux dans le monde du tatouage, des jeux videos, plutôt casaniers, ils arrivent à surmonter les différences culturelles (plutôt facilement) grâce à leur caractères similaires et leurs activités communes (Camille affirme quand même volontiers que son époux n’est pas le coréen lambda, son mode de vie et ses pensées s’écartent souvent de ce qu’on attend du « coréen »). Leur vie est pleine de projets à deux et leur cocon est leur couple!

Vous, vous souvenez quand je vous disais dans mon article précédent que Tinder en Corée était le diable et qu’il fallait fuir?

Et bien je vais me contredire totalement en vous parlant de Lucy, qui a rencontré son amour sur Tinder! Le couple s’est « rencontré virtuellement » un mois de janvier et a échangé pendant des mois. Monsieur étant réticent à l’idée d’une rencontre, Madame faisait sa vie à coté… Sans trouver le bonheur pour cause de mauvaises rencontres. Après une déception avec un bon gros sagouin coréen, Lucy a décidé de ne pas perdre son temps si Monsieur ne voulait pas la rencontrer rapidement (après des mois de discussions elle était dans son bon droit)

Spoiler : Il n’a pu résister, papoter aussi longtemps, ça créer des liens alors le premier date a été organisé puis le second et ainsi de suite pendant un mois.

Lucy savait qu’elle voulait s’engager plus officiellement avec lui mais, de son coté c’était plus compliqué... Malgré ses sentiments, il est plus âgé, elle est en PVT (donc visa d’1 an seulement), c’était dur de se laisser aller

Au terme de longues discutions sérieuses, sur l‘avenir, le mariage, la conception de la vie et du coupleL’amour triomphe finalement :

Depuis, le couple vit sa vie dans l’amour!! Là encore, une des clés de la relation c’est un peu la famille… Les parents du chéri coréen comme de Lucy acceptent très bien leur relation, la belle maman coréenne souhaitant même que son fils parte vivre en France!

Je pourrais continuer longtemps en vous parlant de ma copine enceinte et de son Mister parfait qu’elle a épousé après avoir attendu patiemment qu’il se décide à tenter l’aventure (pour le meilleur), ou de ma copine qui sort avec un super garçon, divorcé, avec son lot de réflexions sur le futur de leur couple mais j’ai surtout envie de pointer le doigt sur leurs points communs:

Chaque relation multiculturelle de mon entourage qui fonctionne est le fruit d’une mure réflexion et finalement un travail d’équipe. Soit la partie coréenne vient d’une famille ouverte (qui a parfois vécu à l’étranger) soit elle est forte psychologiquement et se sent prête à aller contre les normes sociales coréennes et éventuellement sa famille.

Presque toutes les filles avec qui j’ai pu parler m’ont confié à un moment donné « mon chéri n’est pas le coréen de base/ n’a pas la vie coréenne standard »! Des coréens et coréennes comme ça il y en a bien plus qu’on pourrait l’imaginer au premier coup d’oeil, en particulier maintenant que beaucoup de jeunes partent faire leurs études hors de la Corée!

En revanche, vous l’aurez sans doute compris, sauf rares exceptions, les coréens sérieux prendront le temps de la réflexion et le temps de vous connaitre avant de se lancer dans une relation avec une ou un étranger… C’est normal ne leur en voulez pas les enjeux peuvent être lourds... je connais des cas où les familles coréennes rendent la vie impossible au jeune couple…

Les conseils qu’on peut vous donner en tant que gang d’etrangeres en coree?

  • Prenez votre temps si vous cherchez l’amour de votre vie mais que vous n’êtes pas prêts à quelques détours.
  • Evitez les coréens et coréennes qui s’enflamment très vite : les « je t’aime » ici peuvent fuser en deux jours pour mieux obtenir ce que l’on veut, le vrai je t’aime sera souvent la présentation à la famille.
  • Ne prenez pas mal ce qui peut sembler être une réserve chez votre compagnon, ce sera souvent le signe qu’au contraire il vous respecte et vous envisage sérieusement, pour en être surs, communiquez communiquez communiquez!
  • Ne vous oubliez pas dans la culture coréenne : Vous n’avez pas été éduqués de la même façon, vous n’avez donc pas les mêmes codes et il vous faudra trouver un terrain d’entente quelque part entre les deux cultures!
  • Tinder en Corée c’est le mal… mais pas que finalement! Il suffit simplement de faire attention!
  • FEU ROUGE sur les collectionneurs d’étrangères! attention, si sa liste de petites amies étrangères est haute comme la lotte Tower, méfiez vous… cherche t il à échapper à la culture coréenne dans laquelle il ne se reconnait pas ou, est ce un collectionneur?
  • Ne soyez pas la/le petit/e ami/e fantôme, si rencontrer la Madre c’est signe d’engagement suprême, ses amis eux ce n’est pas la mer à boire!
  • Battez vous si votre couple en vaut la chandelle mais ne vous sacrifiez pas! accrochez vous, si le problème est la belle famille coréenne, parfois ça s’arrange avec le temps quand ils apprennent à vous connaitre ou simplement abandonnent la bataille…

L’amour vaut la peine du combat, chaque couple aura des difficultés sans même être de cultures différentes, cependant, n’acceptez pas l’inacceptable au nom d’un idéal imaginaire et n’oubliez jamais que votre compagnon devrait se battre à vos cotés.

Les relations amoureuses en corée 1/2.

Etes vous prêts pour le Game of Thrones du dating? j’ai mis à profit mon petit crew de copines étrangères qui sont ma source intarissable de potins amoureux!

Je tiens à commencer en rappelant que moi, mon chéri est bien français mais je vous parle aujourd’hui des relations amoureuse AVEC DES CORÉENS.

Ma position neutre d'observatrice au sujet des relations amoureuses ici me met aux premières loges pour en parler avec autant de détachement que possible! 

Le sujet est très long alors je vais le scinder en deux, pour commencer on va parler de l’idéal coréen et ensuite nous parlerons de celles et ceux qui décrochent le saints graal #coupleInternational!

PARTIE I : I want a korean husband!

Essayons de prendre mon article au second degré, tout en retirant du sérieux. Je vais vous parler de comportements qui peuvent être dictés par des hormones frémissantes, un jeune âge et/ou un manque de réflexion sur le sujet et ça peut nous arriver à tous.

Néanmoins, c’est en, en parlant que l’on évolue.

Pour illustrer mes propos je vous laisse avec des screens de messages instagram reçus par des copines occidentales en couple (et même mariées pour certaines) avec des coréens. J’ai volontairement choisi de ne pas mettre les plus choquants car le but n’est pas non plus d’afficher des individus.

Je pense que vous voyez déjà où je veux en venir, et ça ne plait sans doute pas à une partie d’entre vous.

Une bonne partie des étrangères, pas toutes mais beaucoup, arrive en Corée avec une image des hommes coréens construite par l’un des seuls médias qui les représentent et auquel nous avons accès en occident : les dramas.

Posez la question à une coréenne et elle pourra facilement vous expliquer à quel point les hommes coréens sont différents de l’image donnée, en comparaison, le gouffre est le même entre le français lambda et le prince Philippe qui danse dans sa forêt avec la belle au bois dormant.

Je ne viendrais pas vous faire la morale sur vos préférences esthétiques tant que vous n’allez pas aussi loin que Yann Moix, mais je soulèverais quand même l’idée que fantasmer sur une nationalité est assez naïf si ce fantasme nait du comportement qu’ont les hommes dans les médias coréens.

Je rappellerais aussi que la Corée du Sud est l’un des pays où la chirurgie esthétique est pratiquée le plus fréquemment et ce, aussi bien pour les hommes que pour les femmes et qu’après deux ans de vie sur place, j’annonce qu’il y a de très beaux hommes mais 99% des coréens ne ressemblent pas DU TOUT aux acteurs et aux Idols qui sont pour la majorité 100% plastique.

De plus, vous n’aimeriez pas que votre chéri s’intéresse à vous pour votre nationalité ou vous voit comme une façon de rester en France, si?

Le rêve pour certaines va très loin et même si je trouve adorable que la maman des messages envisage un déménagement pour aider sa fille à vivre ses rêves à fond, je remets quand même en cause le rêve en lui même qui est de fonder une famille dans un pays où la jeune fille n’avait encore jamais mis les pieds et son modele familial l’y encourage! Les commentaires conseillaient tous (et je suis d’accord) de faire d’abord un voyage en amont et de ne pas rêver d’un coréen mais simplement de quelqu’un de sincère qui nous aime et que l’on aime.

On s’y attendait un peu de toute façon n’est ce pas? Apres tout on a beau rêver, on le sait tous que les séries ne reflètent pas la vérité. Ce qu’on sait moins, c’est qu’en temps qu’étrangers on part avec beaucoup plus de chances de tomber sur un Raspoutine plutôt que sur le prince charmant en Corée!

Nous avons déjà parlé de discrimination sur le blog donc je n’y reviendrai pas en détail mais je résumerai tout de même en disant que les personnes qui ne sont pas coréennes ne sont pas intégrées et considérées de la même façon dans la société coréenne.

La discrimination des étrangers entraine une conséquence assez prévisible: la majorité des coréens n’envisage pas de se marier avec un ou une étrangère, par « gout » par pression sociale ou par choix des parents (qui sont souvent très réfractaires en raison de leur éducation plus traditionnelle).

Non, cette déclaration n’est pas un cas isolé, jetez un oeil au groupe Facebook « expat Women in korea » et vous verrez passer des histoires d’amour contrariées beaucoup trop souvent.

Pire que ça, l’ambassade de France en Corée vous met officiellement en garde contre une triste réalité que personne n’a l’envie ou la force de crier sur les réseaux sociaux : Ici un lien vers leur page.

J’insiste sur cette phrase « les services consulaires sont informés de manière RECURRENTE de faits d’usage de GHB (drogue du viol) ».

On ne pourra JAMAIS reprocher aux filles et garçons victimes de ces viols de ne pas vouloir en parler publiquement mais comme finalement personne n’en parle, personne ne le sait. Avant d’arriver en Corée. C’est assez triste d’avoir moins de chances de vous faire voler quelque chose que de vous faire violer vous ne trouvez pas?

Des copines me disent avoir été bousculées ou mal traitées par des coréennes en club (« voleuses d’hommes »), une amie coréenne mariée à un américain m’a avoué avoir été harcelée dans la rue en étant au bras de son compagnon par des hommes disant qu’elle était salie parce qu’elle fréquentait un blanc.

Bien que je dirais que la plupart des coréens ne sont pas véritablement racistes (plutôt ils ne se posent pas la question), la majorité ne pensera même pas à l’idée d’initier une relation avec un étranger. De fait, le plus souvent, les coréens n’ont AUCUN étranger dans leur entourage. (je rappelle qu’il n’y a que 3000 français en Corée contre 50 MILLIONS de coréens, en comparaison il y a 400 000 français juste au Quebec alors qu’il y a 37 millions de canadiens dans le pays entier)

Comme les contacts entre coréens et étrangers sont limités les relations ne se créent tout simplement pas spontanément la plupart du temps SAUF coup du destin (et là, c’est beau, très beau).

Par conséquent, les coréens qui entrent en contact avec des étrangers (plus encore des étrangères) le font avec une idée en tête et souvent, de mauvaises intentions. Nous sommes très loin du romantisme des dramas.

Certains bars et quartiers de Séoul sont bien connus pour les rencontres entre étrangers et coréens (AHA? vous êtes curieux? vous ne les aurez pas par moi :p), les applications linguistiques créent des couples autant qu’elles brisent des coeurs et enfin, très populaire en ce moment, Tinder (et autres app de rencontre) fait des ravages.

Le problème avec ces modes de rencontres est qu’il est facile pour des coréens souhaitant abuser des rêves de certaines jeunes femmes d’en profiter. Ainsi, en parlant aux étrangères de diverses nationalités en Corée, vous verrez que presque toutes ont de sacrées histoires à base de tromperies, double vie, « chasse à l’étrangère » et petit copain qui disparait du jour au lendemain.

Vous voulez savoir à quel point la chasse à l’étrangère est populaire? elle a un nom «  백마 타다  » qui signifie « chevaucher le cheval blanc » je pense que je n’ai pas besoin de vous l’expliquer.

Il n’est pas question de dire que les français sont des merveilles en relation amoureuse, non, mais le français ne vous abordera pas en pensant que vous êtes une femme facile parce que vous n’êtes pas coréennes ou pour avoir une maitresse occidentale (car forcément elle sera la reine du Kamasutra)! Si au moins les fuckboys coréens étaient honnêtes chacune ferait son choix (car se faire plaisir est très bien également), malheureusement la plupart vous feront croire qu’ils sont fous amoureux de vous pour obtenir une nuit à l’hôtel.

Loin de moi l’idée de vous décourager de rencontrer des coréens, je connais des couples mixtes très heureux et j’en parlerai dans le second article car ces histoires méritent leur moment de gloire! Je vous demande juste de faire attention à vous, si vous voulez vous amuser avec des garçons de passage, je vous soutiens pleinement, mais faites juste attention à ne pas vous réveiller dans une chambre d’hôtel, seule, sans aucun souvenir de la veille (et j’ai au moins trois connaissances à qui c’est arrivé, dont une avec un garçon qui échangeait avec elle depuis des mois.).

Les 5 choses que j’aime le moins en corée

L’article précédent parlait des choses qui me manqueront définitivement quand nous aurons quitté le pays, il était logique que j’enchaine sur le contraire! (oui cette fois il n’y a que 5 choses, c’est comme ça il y a moins de points négatifs mais ils ne sont pas à sous estimer).

5 : la vie qui ne s’arrete jamais.

Quand on est arrivé à Séoul c’était définitivement une qualité qui nous plaisait, les restaurants 24/24 tous les cafés et établissements à essayer mais c’est presque devenu une obsession. Nous sommes tous le temps en train de culpabiliser si nous choisissons de passer une après midi à la maison alors qu’on ADORE ça…

Tout le monde n’aura pas la même expérience que nous, sachant que la première année nous avons adoré cette facette de Séoul mais à présent nous sommes fatigués de tout le temps être en chasse et de ne pas avoir su nous créer une routine avec un café ou un restaurant où nous serions des habitués (#GilmoreGirls life goal).

4. Le prix des courses alimentaires.

C’est très paradoxal puisque la majorité des petits restaurant coréens proposent des plats à très bas prix (parfois même pour l’équivalent de 5 euros), pourtant si vous souhaitez cuisiner (ce qui est indispensable pour Max et moi) et que vous n’êtes pas de grands professionnels de la cuisine coréenne (qui, pour nous manque beaucoup de légumes et de fruits pour ne consommer que ça) le prix des courses est terriblement élevé.

À quel point? et bien hier j’ai vu un sachet de 3 pommes lambdas pour le prix de 5 euros (et non ce n’était ni du bio, ni des pommes magiques c’était des pommes tout ce qu’il y a de banal).

3. certains etrangers ou les faux amis.

On parle souvent de la difficulté de devenir ami avec les coréens pour des différences culturelles mais attention, une bonne partie des étrangers ici ne valent pas mieux.

Déjà, nous sommes plutôt très sociables et nos anniversaires (qu’on fête en commun) en France étaient toujours des soirées qu’on attendait impatiemment car elles réunissaient tous nos copains et pour ça, on privatisait généralement un bar entier… juste pour situer un peu l’ambiance haha. Nous avons la chance d’être entourés de personnes magnifiques que nous connaissons pour certains depuis la maternelle ou la primaire.

Ici, vous vivrez de magnifiques rencontres qui rattrapent tout mais en attendant vous rencontrerez aussi cette fille qui est prête à tout pour rester quitte à se marier à un inconnu ou vendre son âme, les serials ghoster qui sont vos meilleurs amis pendant X temps et soudainement disparaissent (peut être que vous avez fait ou dit quelque chose sans vous en rendre compte mais vous ne le saurez jamais car vous êtes bloqués…maturité?), les personnes plutôt sympas mais trop immatures qui n’arrivent pas à gérer l’expatriation et vous entrainent dans leur chute, et ceux qui se collent à vous car vous avez telle ou telle caractéristique qui peut les aider (prends moi en photo, est ce que ton mec peut m’aider à trouver un boulot?, tu as un contact dans tel domaine? emmène moi dans un endroit sympa pour qu’ensuite je prenne tous les crédits et. j’en. passe).

Quand on s’expatrie on peut facilement se sentir seul alors nos nouvelles amitiés tendent à être plus intenses et rapides que ce qu’elles auraient été en France mais attention… les déceptions n’en sont que plus fortes! Vous n’en reviendriez pas de toutes les histoires que j’ai pu entendre autour de moi en plus de celles que j’ai observé…

Mon quartier préféré : Yongsan

2. le racisme.

J’en ai déjà parlé sur mon instagram en stories et dans quelques articles ici mais le Corona virus fait ressortir les pires aspects de chaque personne et en Corée, tout particulièrement le racisme. Il concerne tous les étrangers mais je pense encore plus les personnes de couleurs. Des cafés et restaurants refusent ouvertement l’entrée aux étrangers et les gens ne s’assoient plus à coté de nous dans les transports

  • Mon amie Léa en venant chez nous a entendu une dame dire clairement à son enfant dans notre ascenseur de rester loin d’elle car elle est étrangère (elle supposait comme souvent qu’une étrangère ne parlerait pas coréen, raté ma pote est brillante)…
  • Dans le métro, j’ai déjà remarqué des coréens se levant quand je m’assoie pour passer plusieurs stations debout, de l’autre coté du wagon le plus loin possible de moi.
  • Une de mes connaissances s’est vu refuser un rendez vous chez le médecin à cause de son statut d’étrangère (elle en a parlé sur un groupe d’entraide et essaye de voir comment elle pourrait faire remonter l’affaire).

c’est insidieux car non violent, et ça n’arrive pas tous les jours mais je suis incapable de me voiler la face plus longtemps. Nous ne sommes pas les bienvenus (et je pourrais lister bien plus de raisons pour lesquelles je tire cette conclusion)

Je comprends parfaitment que certains étrangers ici arrivent à supporter ça par chance de ne pas y être confrontés, par force de caractère plus grande ou parce que leur expérience en France finalement les rendait plus malheureux mais ce n’est pas mon cas.

1 : La pollution.

Le sujet parait moins grave que le racisme mais il est surtout plus quotidien…

Les premiers 6 mois je n’ai pas souffert tant que ça de la pollution, les 6 mois suivant j’en souffrais mais l’excitation d’être à Séoul faisait que je passais outre.

Le problème c’est que mes symptômes n’ont fait que s’aggraver, je tousse depuis plus d’un an et ce malgré les tentatives de traitement, pourtant à Paris je n’avais JAMAIS eu de problèmes.

Quand Maxime fait du sport en extérieur, il revient en toussant avec une migraine…

Pour vous donner une comparaison, à Paris ce qui est considéré comme une alerte pollution est ici notre quotidien bas, je m’amuse souvent à regarder les taux de pollution en région parisienne pour comparer et vous êtes toujours ou presque en zone considérée verte pour la Corée alors que nous sommes presque toujours dans le jaune. Bande de chanceux!

C’est assez frustrant de vivre avec un masque la plupart du temps et d’organiser son agenda et ses activités en fonction de la pollution qui est malheureusement présente presque tous les jours!.

J’ai hâte de pouvoir me lever tous les matins et de savoir que les nuages et la grisailles sont juste dus à la météo.

Voilà les Germaines, pour conclure je vous dirais que je pense que la meilleure durée pour vivre en Corée c’est d’un à deux ans (même si je conçois que ça va varier en fonction des personnes). En en discutant autour de moi je me rends compte que la première année est souvent magique et c’est sympa de rester sur ce genre d’expérience. Je suis contente d’être restée plus longtemps car ça me permet d’avoir une meilleure idée de la réalité coréenne mais je n’aurais pas aimé repartir d’ici en détestant le pays comme certaines de mes connaissances!

J’ai été testée pour le corona virus en Corée du Sud

Je vous ai parlé il y a quelques semaines de la gestion du coronavirus par la Corée, pays où j’habite depuis deux ans, aujourd’hui je reviens avec de nouvelles aventures.

Nous étions arrivés ces dernières semaines à un nombre de nouveaux cas quasi nul, honnêtement nous reprenions notre vie quotidienne normale, simplement avec les masques en plus (et sans les masques pour certains).

Et soudain, le drame, un jeune homme a décidé de faire cinq clubs en cinq heures avec 39 de fièvre dans le quartier d’Itaewon… Forcément, nous nous retrouvons maintenant avec une deuxième vague de contamination.

Depuis que le cas est connu, la Corée a relancé sa stratégie de dépistage massif, nous recevons des messages d’alerte en permanence (un peu trop) qui nous demandent de nous faire tester si nous avons fréquenté le quartier entre le 24 avril et le 6 mai.

Et là, oups, je ne suis pas allée en club mais j’ai bien pris un verre avec deux amies à HBC, un quartier limitrophe d’Itaewon. Le petit bar avait beau être très petit (tout le concept du petit bar) je ne me sentais pas à l’aise avec l’idée de ne pas me faire tester, et puis j’ai aussi fréquenté de gros clubbeurs d’itaewon dernièrement…

Me voilà donc décidée à me faire tester, suivez moi dans cette « aventure » (SUPER)!

où se faire tester au coronavirus à seoul

Dans les hôpitaux, à l’évidence mais surtout dans les « Health center » (moi je suis allée au Health Center de Mapo-Gu qui se trouve juste à coté du Haneul park).

Dans les Health Center vous serez pris en charges et si on décide que vous méritez d’être testés ( si vous n’êtes pas sortis pendant 3 mois ou que votre seul déplacement s’est fait dans un lieu sans cas alors on vous renverra chez vous) vous le serez gratuitement! Attention en Hôpital on peut vous demander de payer et ce sera environ 150 euros.

la file d’attente pour se faire tester pour le Corona virus à Séoul

la prise en charge

Mon centre ouvrait à 9h, fidèle à ma réputation (laquelle?) j’étais sur les lieux à 8h30. 25 personnes sont arrivées avant moi, mais j’étais tout de même en file d’attente assise, au delà des trente premiers, la file était debout.

En arrivant, on prend un ticket numéroté et des gants et on attend, quand on se retrouve sur les places assises, on nous donne un formulaire à remplir (disponible en anglais):

  • nom
  • numero d’aliena card
  • numero de telephone
  • adresse
  • lieu à risque visité…

Au bout dune grosse demie heure, mon numéro est appelé, on vérifie mon document, une fois, deux fois et je me retrouve alors avec une jeune femme, que je trouve très sympa jusqu’à ce qu’elle m’enfonce un coton tige dans le nez si profondément que je la soupçonne d’avoir chatouillé mon cerveau. Un second coton tige pour la gorge, et le test est terminé!

On me demande de rentrer sans prendre les transports en commun, j’ai de la chance j’ai prévu mon coup et je suis venue en vélo, et d’attendre chez moi les résultats. Je devrais recevoir un sms dans les deux prochains jours, la plupart des personnes à qui j’ai pu parler on reçu le message dans la journée ou le lendemain!

Croisez les doigts pour moi, j’ai quand même un petit stress, j’espère ne pas avoir à passer les mois qu’il me reste à Séoul dans un hôpital.

Corée du Sud, rendez vous amoureux à Séoul dans une salle CGV tempur!

Salut les Germaines!

Ça y est, nous avons fait l’annonce officielle sur mon instagram, nous allons quitter la Corée du Sud pour le Canada dans quelques mois!

Grande fan des listes, j’en ai dressé une de toutes les choses que nous voulions absolument faire mais n’avions pas encore eu le temps ou l’occasion de lancer et l’une d’elle était d’aller au cinema.

OUI MAIS pas de n’importe quelle façon!

Depuis deux ans que nous sommes en Corée du Sud, les salles Tempur de CGV nous faisaient de l’oeil! Bonne nouvelle un de nos cinémas préférés, le CGV de Yongsan station, propose ce type de séance!

Tempur est une marque de literie assez haut de gamme ici, en collaborant avec les cinémas CGV ils nous proposent une salle de cinema avec :

  • des sièges – lits
  • une petite couverture, 
  • une boisson de notre choix offerte (chacun)
  • un bon de 100 000 won chacun à dépenser chez Tempur
  • un petit pot de popcorn chacun
  • la possibilité de vous faire service des choses à grignoter pendant le film!

On ne peut acheter ces places que par deux 

Vous pouvez réserver vos places en ligne sur le site de CGV mais également sur le site cineinkorea.com qui est entièrement en anglais mais qui parfois présente des erreurs dans les films proposés et offre un service un peu approximatif (nous avons parfois mis plus de 24 heures pour recevoir nos numéros de réservations et avons déjà du faire appel au service après vente). 
L’achat sur place est possible mais attention, nous nous sommes souvent fait avoir de cette façon, pour les films populaires les coréens réservent en ligne! une fois vos places réservées il faut les retirer sur les automates dans le cinema, ne vous en faite pas, ils sont disponibles en anglais!

Les prix varient en fonction des cinémas mais nous avons payé les nôtres environ 70 000 won (soit environ 50 euros), mais ça peut être l’occasion d’un joli date qui sort de l’ordinaire ou d’un super moment avec une ou un copain!!
Nous avons choisi de revoir le film Avengers: End Game puisqu’avec le Coronavirus les nouveaux films ne sortent pas! En arrivant devant la salle, le personnel nous a pris la température et dans la salle nous étions très distanciés des autres clients donc nous ne risquions vraiment rien!
Vous l’aurez compris les Germaines, je recommande à fond cette expérience un peu onéreuse pour du cinema, mais, dans un pays comme la Corée du Sud où, les jeunes adultes vivent chez leurs parents jusqu’au mariage, c’est un date parfait pour avoir un semblant d’intimité et de proximité avec son chéri tout en regardant un film!