Anecdotes honteuses en Corée du Sud

Salut les Germaines, 
(oui, les garçons aussi vous serez des Germaines aujourd’hui).

On va parler moment de solitude aujourd’hui!

Si vous ne le savez pas, les appartements et maisons modernes coréennes ont souvent des interphones vidéos. Quand on sonne à votre porte ou en bas de votre immeuble vous pouvez non seulement parler à votre visiteur mais aussi le voir. Très pratique, hyper sécurisant.
Riche idée en somme, sauf que des interphones plus modernes entrainent plus de boutons et tout est toujours écrit en Coréen… 
Nous sommes le jour de notre emménagement, la date de livraison de nos meubles est prévue pour le jour même, bonheur et paillettes
Contents nous sommes et ça fait 15 jours que ne nous quittons pas d’une semelle, collés l’un à l’autre telle une huitre et son rocher. Coeur coeur d’amour niais.
Mais, voilà, nous sommes dans l’appart, vide et soudain M. se rend compte qu’il nous manque quelque chose, ni une ni deux, le voilà parti pour le conveniance store qui est au Rez de chaussée de notre immeuble.
Il est absent quoi, 10 minutes? Et bien 10 minutes ce fut suffisant.
Les déménageurs ont trouvé le moyen de débarquer dans ce tout petit laps de temps:  Ils sonnent, je me mets à courir partout car la sonnerie chez nous est plus proche d’une alarme d’attaque nucléaire que d’un doux carillon (et c’est aussi la première fois que je l’entends).
Et puis si vous suivez un peu vous savez que les alarmes et moi c’est pas la grande joie.
Je cours à la porte, personne, je réalise qu’ils sont dans le hall, je cours de nouveau jusqu’à l’interphone (dans le salon), tous les boutons clignotent je panique et j’appuie un peu sur tout pour essayer de leur ouvrir.
Non.
Non, non, non, vous, vous souvenez de vos parents qui vous disaient de ne pas appuyer sur les boutons inconnus et de ne jamais accepter les bonbons qu’ils vous proposent (hein?) ? et bien c’est l’un des cas où j’aurais gagné à obéir.. Oui mais voilà j’ai jamais été très douée pour ça (pardon maman…).
J’appuie donc sur tous les boutons, je n’ai aucune idée de ce qui fonctionne ou pas, et soudain, alors que j’appuie sur le dernier bouton vierge de mes « caresses », une alarme du feu de Dieu se fait entendre… type alarme de sécurité mais 25 fois plus forte.
À ce moment j’ai envie de pleurer et je me dis que j’ai vraiment pas de chance avec les alarmes. Je continue à tambouriner sur tous les boutons et il ne reste plus une once de tendresse dans mes gestes.

Rien.
Ne.
Fonctionne. 

L’alarme continue à hurler, j’imagine la police débarquer, nos voisins hurler, c’est la panade je ne pense plus du tout aux déménageurs et pourtant les voilà qui tambourinent à la porte.

Je cours, encore, leur ouvrir, je m’excuse une quinzaine de fois et leur demande de m’aider.

Bien sur ils ne parlent pas un mot d’anglais mais dans la panique je me découvre un talent certain pour la langue des signes, de toute façon avec la corne de chasse qui retenti dans l’appartement il ne doivent pas entendre un mot de ce que je raconte dans un Fran-Cor-Glais chantant.

Bon en même temps, vu la situation il était fort aisé de comprendre qu’il fallait éteindre Satan qui continue à brailler, ils y arrivent au bout de quelques siècles (au moins) et alors que je vais enfin recommencer à respirer j’entends un :

« Annyeonghaseyoooo? » venant de mon couloir pendant que les livreurs, livrent.
Bah voilà, les flics sont là, j’en suis certaine, c’est même la Corée du Nord si ça se trouve, et M. toujours pas…. je vais finir en prison et personne ne saura jamais pourquoi! (rationnelle? mais oui, parfaitement).
Je cours, toujours, jusqu’à l’entrée et pas de policiers mais l’agent qui gère notre immeuble, ah bah oui c’est pour m’engueuler c’est certain, je m’excuse encore et encore, je déteste déranger sans raison… mais non, elle vient juste vérifier l’évier et disparait en 15 secondes. Ça valait bien le coup.
A ce stade, je ne sais plus vraiment comment je m’appelle, les déménageurs sont hilares, mais voici M. qui revient, pile à temps pour signer les papiers des livreurs qui sont à son nom, et le calme  à ce moment est total. 
Mon coeur s’en remet tant bien que mal et je me promets pour la énième fois de commencer la méditation ou d’arrêter le café…  et surtout, me précipite sur des post it et à laide google traduction traduits les boutons de l’interphone pour que cette expérience ne se renouvelle plus...
La leçon bien apprise à présent, est de traduire chaque bouton d’électroménager AVANT d’être confronté à une situation de crise.

Vous embrasse mes Germaines, prenez soin de vous!
Y.P Seoul, J+83

Bilan des deux premiers mois à Séoul, suite et fin


Bonjour les Germaines,

Je reviens pour la seconde partie de mon bilan : les points positifs et négatifs que nous avons pu retenir pendant nos deux premiers mois en Corée


c’est moi, eh les gars c’est moi!




Ce qui me fait frétiller la Capeline 


  1. La vie 24h/24h. Ce sentiment de ne jamais être bloquée pour une question d’heure ou de jour!
  2. La gentillesse des gens envers nous.
  3. Le shopping.
  4. Les produits cosmétiques.
  5. La facilité pour trouver de jolis cafés et restaurants.
  6. La nourriture (je suis au paradis ici, je suis plus proche de l’Empliflor que de l’humain). 
  7. La qualité des transports en commun (propres propres propres et à l’heure même si moins fréquents).
  8. Le dépaysement tout en étant dans un pays très développé.
  9. Le soin apporté aux expériences que vous pourrez vivre (l’esthétique de votre latté, la tronche de votre cupcake, la décoration de tout…).
  10. Le nombres d’activités sympas et peu couteuses (batting center, randonnées en plein Séoul, cafés à thèmes moins bondés qu’à Paris, concerts de rue et festivals type feu d’artifice, Karaoke, parcs magnifiques en plein Séoul et à deux pas qui nous font sentir en pleine campagne… Me HAPPY).
  11. Les montagnes Gandalf LES MONTAGNES (avec station de métro SVP).
  12. Le prix si peu élevés de beaucoup de restaurants.
  13. LA MODE LA MODE LA MODE!
  14. Le chicken beer et Soju Beer (SoMaek), passion de ma vie!
  15. Notre cadre de vie, oui ce point ci nous est personnel, mais pour le même prix nous n’aurions jamais eu équivalent à Paris.
  16. Toutes les attentions des personnes de notre immeuble qui ont si souvent un mot gentil pour nous dans l’ascenseur ou prennent le temps de nous expliquer le fonctionnement de choses que nous ne connaissons pas (coucou les poubelles Robocop).
  17. Le convenient store au Rez de chaussée de notre immeuble. J’vous jure ça change la vie la glace à 3h du matin!
  18. La sécurité que je ressens à chaque moment, et le bonheur de me sentir libre de rentrer, à pieds,  en pleine nuit. #LesParisiensSavent.
  19. Le temps ensoleillé même fin octobre.
  20. La qualité des fruits et légumes.
  21. Les nouveaux copains que nous avons rencontrés, français aussi bien que coréens.
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Ce qui pourrait être mieux


  1. La lenteur de l’administration pour les étrangers (mais toujours plus rapide qu’en France, c’est juste un peu stressant quand on est en terre inconnue).
  2. La complexité de l’administration (bah oui c’est totalement nouveau).
  3. Rien n’est fait pour faciliter l’installation des étrangers en Corée (installation d’Internet, forfaits téléphonique, factures uniquement en coréen).
  4. Le manque d’anglais de la plupart des personnes (mais ça nous booste pour le coréen).
  5. Cette tendance qu’ont les Taxis à ne pas trop vouloir vous prendre à 3/4h du matin à Hongdae… Je dois encore clarifier s’il s’agit de notre ethnie ou d’une question de trajet et leur tendance à gonfler les prix comme ça leur chante.
  6. L’écologie… et ça va mériter un article en soit car c’est, comme vous avez surement remarqué, quelque chose qui me tient à coeur, il y a ENORMEMENT de progrès à faire.
  7. Le prix des transports en commun, il m’y a pas de forfaits mensuels ici, il faut payer chaque trajet et ça monte vite.
  8. Le prix des fruits et légumes (cest HALLUCINANT, 4 pommes, même pas un peu bio, à 6 euros, et je parle des « abordables »…)
  9. Les gens qui reniflent et crachent partout…. je ne m’y fais pas du tout!
  10. Ce vieux Monsieur ivre qui m’a demandé, sans agressivité, si j’étais Russe (Et si j’ai bien compris, ici il existe une prostitution élevée des Russes) mais qui a été recadré immédiatement par d’autres passagers.
Vous le remarquez, il y a du futile et du plus important, mais c’est ce qui construit une vie, par ailleurs ces remarques et observations ne me concernent que moi, et ma vie de française ici en Corée. Je ne subis pas la même pression que les coréens et globalement (pour le moment) vivre ici est très très agréable (je suis au Level 45 de la jouassitude, au moins).

Non, la Corée n’est pas parfaite, évidemment que non, mais elle me présente un visage si doux alors que j’arrivais à saturation d’une vie française, bien que j’aime Paris de tout mon coeur! 

Les femmes en particulier comprendront sans doute le repos que je peux trouver ici de m’habiller comme je le souhaite à toute heure du jour et de la nuit et le bonheur de n’avoir jamais peur, de ne jamais me faire insulter.

Prenez soin de vous les bichons,
Y.P – Séoul, J+75

Bilan des 2 premiers mois en Corée du Sud

Hello World, ici Séoul.

Ça y est, nous avons dépassé les deux mois à Séoul.

Etant donné que les mêmes questions reviennent beaucoup en MP et Instagram, j’ai eu envie d’y répondre, mais compte tenu de mes bavardages incessants un seul article serait trop long. 
Du coup, procédons en deux étapes, aujourd’hui, je vous développe un point particulier celui qui semble omniprésent : 

Ma famille et mes amis me manquent ils depuis que je suis expatriée?

Et la semaine prochaine, nous ferons un bilan plus général sous forme de liste Bons côtés/ Mauvais côtés. Deal? 
Malheureusement, vous avez aussi peu le choix que l’Herbizarre que j’ai enfin réussi à faire évoluer dans Pokémon Go (et ouais Ginette, j’y joue encore… …….. ). 

Ma Famille : 

Oui, et Non.
Je m’explique : Je m’estime très proche de ma famille, nous sommes peu nombreux et plutôt soudés, ma soeur tout particulièrement est la prunelle de mes yeux (tu lui fais un truc de travers et tu te rendras compte que je suis la fille spirituelle de Putin). 
Malgré tout,  je n’ai pas encore eu un coup de blues en particulier. 
Je n’habitais plus avec ma famille, déjà en France, et nous n’avions pas l’occasion de nous voir toutes les semaines (une partie d’entre nous habite même en Bulgarie, je suis donc habituée à la distance). Dès lors, l’absence physique ne s’est pas faite ressentir immédiatement… et Puis, nous, nous écrivons tous les jours quasiment (Merci Dieu Internet) ce qui atténue encore le manque.
La technologie actuelle permet de voir leurs visages, d’entendre leur voix et de recevoir les photos en quelques secondes, c’est d’une grande aide. Quand j’ai quitté la Bulgarie en 1997 (je vous l’avais dit que j’avais 100 ans), c’était très différent, les communications étaient comptées et uniquement vocales. 
Peut être que cette expérience fait que je vis la distance assez facilement (alors que deux semaines sans M. et je me tors de douleurs à terre… les attentes des relations amoureuses et familiales sont différentes). 
Pour autant, ai-je souffert de ne pas être là pour les 50 ans de ma maman et les 20 ans de ma petite soeur? Oui. Définitivement. Ce n’était pas les journées les plus joyeuses de la vie. 
J’ai envie que ma maman me serre dans ses bras et me papouille les cheveux, qu’elle me fasse à manger car ce n’est jamais meilleur que quand elle cuisine (laissez tomber, je ne grandirai jamais plus que mon état de grimlins actuel).
J’ai envie de regarder une série avec ma soeur pour commenter toutes les deux secondes en grignotant des cochonneries. J’ai envie d’être là pour les soutenir dans les marches à gravir.
J’ai envie de voir ma tante et sa famille évoluer car ils changent tous si vite, surtout ses deux jeunes enfants, et elle évolue en même temps qu’eux pour devenir une meilleure personne encore.

Les moments passés ensemble, même quand on se disputait, sont d’autant plus précieux maintenant et savoir qu’il y aura un trou de 3 ans dans nos relations physiques est ce qui, je pense, me fait le plus mal. 3 ans, c’est peu et tellement long quand il s’agit de ceux qu’on aime!

Mais il reste les messages et coups de téléphone. 

Et écoutez, c’est déjà une chance!
Est ce que j’en suis à un véritable coup de déprime? non. J’estime que je suis extrêmement chanceuse d’être là où je suis, et je vis des tas choses qui me tiennent occupée. C’est plus simple, je trouve, quand on est celui qui part vivre des aventures. Qui plus est, je ne suis pas seule puisque mon chéri est à mes côtés, au quotidien, et bien plus qu’un endroit, M. est mon foyer, ma batterie humaine, s’il est là, je peux encore marcher des siècles. Je pense que ça joue énormément, je ne me sens jamais seule, sans lui, l’absence de ma famille serait bien plus pénible!

En attendant, je n’ai jamais douté, jamais même imaginé que la distance géographique puisse installer une distance émotionnelle. Ma famille c’est une Team, quoi qu’il arrive, nous sommes un tout.

Mes Amis : 

Là, c’est différent,  j’ai toujours été indépendante, je ne pense pas souvent à donner des nouvelles, même pour ma famille les messages quotidiens ne sont souvent qu’un smiley ou un mot d’amour. 
Néanmoins, ça ne veut pas dire que je ne suis pas sociable, que je n’aime pas sortir ( HAHA ceux qui me connaissent savent que je suis la Queen de la Night) et surtout que je ne tiens pas aux gens autour de moi…  
Cette caractéristique, assez égoïste j’en suis consciente, m’est permise par mes amis, amis formidables qui comprennent du mieux qu’ils peuvent que je les aime où que je sois et même si je n’ai pas écris en 2, 4 ou même 6 mois!

Mes amis envoient si souvent les premiers messages pour me demander si tout va bien car ils se doutent aujourd’hui que ma tête de linotte n’y pensera pas tout de suite d’elle même, bien qu’elle ait pensé à eux 5 fois ces trois derniers jours.

De toute façon, j’ai les meilleurs amis du monde. la communauté de l’anneau mais avec une moyenne de taille plus importante (et pourtant je suis plus hobbit qu’elfe, mais mes potes ont pas mal le gène géant). 

Je le savais déjà mais ce voyage prolongé ne fait que le confirmer car ils m’acceptent, je crois, telle que je suis et surtout, ils comprennent que je n’ai pas besoin de leur écrire ou de les voir tous les jours pour les aimer, et si je ne suis pas très forte pour donner des nouvelles très régulièrement, je pense être douée en amour, et pour faire comprendre que j’aime.

Donc la réponse est la même… Oui j’ai envie de prendre des apéros avec les copains, oui j’ai envie d’aller danser avec eux, oui j’ai envie de nos diners papotages, mais non, je ne suis pas encore en PLS dans mon lit à sangloter.

À mon sens si la peur d’être seul est ce qui vous bloque pour une expérience, vous devriez la dépasser, ce n’est pas une malédiction que d’être seul, ce n’est pas mon cas aujourd’hui mais je suis la pro du ciné toute seule, des balades et soirées en tête à tête avec moi même.

Tout particulièrement, la première fois que je suis venue en Corée, j’ai débarqué seule seublarde, sac à dos en option tel Dora l’exploratrice!

La sensation d’être seul est finalement liée à l’ennui je pense, se tenir occupé n’est pas SI compliqué. Vous pouvez le faire, vus êtes suffisamment intéressants pour vous passionner. 

Et en fait, je trouve même ça excitant de savoir qu’une partie de nos amis vont nous rejoindre ici, les dates sont déjà en cours de négociation! Le temps que nous passerons ensemble sera plus court mais il sera aussi plus intense, un peu comme un cadeau et nous, nous en souviendrons pour toujours.
La chose qui me fait un peu de peine est que certains de mes amis proches vivent des moments importants en ce moment, passage du CAPA, préparatifs d’un mariage, grossesse… et pour cela, j’aurais aimé être présente (surtout que je suis demoiselle d’honneur, checkez bien ça mes bichons!).
Là encore il y a des façons de compenser, je prépare déjà le panier cadeau de mariage que nous allons ramener aux copains, et ça me mets jouasse!! 
J’ai bien conscience que cet état peut de ne pas durer, peut être que bientôt je larmoierai en regardant Gilmore Girls, mais pour le moment je tiens plutôt bien le coup!!
Allez, je vous fais des bisous mes bichons,
Prenez soin de vous!
Y.P
Séoul J+69

Premier test de produits beauté coréens (et bla-bla)

Hey crew,

Comme promis sur Instagram, voici le premier article concernant la cosmétique coréenne!

Je vous ai fait ça sous forme de vidéo, histoire de changer le média de temps en temps et garder un peu le rythme!

N’hésitez pas à agrandir, c’est de la HD!

La prochaine vidéo sera plus centrée sur le côté maquillage qui est plutôt fun en Corée également!
En attendant, n’oubliez pas que tous ces produits sont là pour nous sublimer, et non pour nous cacher et effacer ce que nous sommes! la beauté vient sous toutes sortes de formes et de couleurs, et surtout il n’y aura jamais de beauté là où l’on ne d’assume pas et là où l’on se déteste!
Bien sur que la confiance n’est pas forcément innée, mois aussi je suis pleines d’insécurités, mais je travaille là dessus plutôt que de me planquer et honnêtement, c’est tellement plus agréable de s’accepter (et je suis encore loin d’y être parfaitement arrivée).