Voyager avec un chat

Est ce que cet article n’est qu’une excuse pour caler des photos d’Olive bébé? Peuuuut-être.

Mettons de coté l’humour, vous êtes nombreux à savoir (Team Insta) que je suis l’heureuse maman (oui, MAMAN), d’un petit chat noir nommé Olive. Nous l’avons adopté en Corée du Sud alors qu’il avait été recueilli et sauvé par un vétérinaire avec sa maman, nous en sommes fous. A notre départ de Corée, une question nous a été (un peu trop) souvent posée:

Qu’allez vous faire de votre chat?

Et, de façon bien moins vexante : « comment faites vous pour voyager/ vous expatrier avec un chat? ».

Oui, j’utilise le mot « vexant » car personnellement, ça me touche que l’on puisse m’imaginer abandonner (mettons les mots) Olive juste parce que je veux changer de pays.

Un animal est un être sensible, qui souffre et à qui on ne peut expliquer aucun contexte, le laisser derrière nous n’entre simplement pas dans nos valeurs (et il nous aurait aussi manqué terriblement).

Nous savons tous très bien que les abandons sont frequents mais j'admets avoir été assez choquée de la facilité de certains de l'envisager. 
 

Qu’on parte un an ou plus ne change rien.

Où que nous allions il vient avec nous, pour des vacances il nous arrive de le laisser avec des amis mais le plus souvent de le prendre avec nous depuis un an : oui même dans l’avion!

Je ne suis pas bête, je sais très bien que tous les chats ne sont pas à l’aise en voyage mais croyez moi, il s’agit surtout d’une habitude à leur donner, et il est bien plus simple de commencer quand ils sont petits. Je ne jugerai personne qui galère avec son chat en voyage ou n’a pas pris à temps son éducation pour ce faire : Spoiler, mon premier chat, celui du foyer de ma maman est infernal en voiture, vraiment, on a fait beaucoup d’erreurs au cours de son éducation et sa propre histoire fait qu’il est plus difficile qu’Olive.

Mais oyez pour les futurs parents de chatons c’est MAINTENANT qu’il faut agir! Oui les chats s’éduquent, on peut même leur apprendre à faire des tours (c’est pas notre délire mais Olive a tout de même été éduqué).

Pour vous convaincre que voyager avec un chat est totalement envisageable, je vais partager avec vous les modalités pour faire entrer un chat sur le territoire Canadien, puis, notre expérience avec notre chat (ce que nous avons fait pour l’habituer à tous les moyens de transports et l’aider à voyager aussi confortablement que possible).

1. Les obligations pour voyager avec votre chat.

Coucou vous!

N’oubliez pas je ne suis pas une professionnelle et les démarches varient en fonction de pays et des compagnies aériennes! Si vous ne souhaitez pas vous embêter et avez le budget, des sociétés peuvent s’occuper de tout!

  • Etre à jour en matière de vaccins (pour le Canada seul le vaccin contre la rage était exigé mais d’autres pays sont plus rudes). Attention la preuve du vaccins doit être donnée avec la date du vaccin, l’identification du produit et du vétérinaire.
  • Petit chat doit être identifié et ne pas être trop jeune (Sa puce doit pouvoir être lue à l’international et le vétérinaire doit confirmer sa description physique dans un document officiel).
  • Le vétérinaire doit fournir un certificat de bonne santé moins d’une semaine avant le départ!
  • les services de quarantaine du pays de départ et du pays d’arrivée doivent inspecter votre petit compagnon et l’autoriser à sortir et entrer sur le territoire (c’est payant mais pas trop trop).
  • Les modalités de chaque compagnie aérienne doivent être respectées (poids pour la cabine ou la soute, type de cage, frais de transport… Nous avons choisi Air Canada car leurs règles nous ont semblé assez arrangeantes).
  • Une fois votre billet d’avion réservé, vous devez appeler la compagnie aérienne pour leur confirmer que vous voyagerez avec un animal, à ce moment il est possible qu’il ne reste plus de place en cabine pour un animal (question de quota) et on pourra alors vous diriger vers un autre vol.
  • Sachez que vous devrez sortir votre chat de son sac de transport au moment de passer les portiques de sécurité. Vous devrez le porter dans vos bras et traverser avec lui. C’est le moment le plus dangereux pour les chats stressés car s’il vous échappe les conséquences peuvent être dramatiques.

Vous voyez bien, administrativement ce n’est pas grand chose, en quelques heures sur plusieurs semaines c’était réglé! Maintenant le plus angoissant (pour moi) c’était le voyage en lui même, mais là encore il y a des astuces!

2. Le voyage avec un chat.

C’est le pire cauchemars de beaucoup de familles, rien que la vue d’un sac de transport suffit pour nous ramener à des crises existentielles, au volant de la voiture avec le chat qui hurle à la mort, ou pire se transforme en tornade et lacère son sac comme un torturé… Avec Misha j’en ai pleuré de stress, je connais…

Avec Olive, on a donc fait différemment : Habituez le dès petit, A TOUT!

petite famille

Faites des trajets en bus, en métro, en voiture, ( à Séoul je prenais le taxi avec lui puis on le prenait avec nous en week end avec des voitures de location et même pour un voyage en avion avant le grand départ). Faites le porter un harnais, rencontrer des gens, des animaux… S’il s’habitue à tout ça, les chances sont grandes pour que l’avion passe tout seul.

Est ce toujours facile? Non, Olive a fait caca de stress dans son sac la première fois qu’il a pris le métro quand je suis allée le chercher, il n’avait même pas 7 semaines. Je l’ai rassuré, câliné malgré son culcul puant (en changeant de rame à chaque station pour ne pas importuner trop longtemps les passagers du wagon) et des le second voyage il était plus détendu.

Ça ne nous a pas empêché de stresser pour le trajet Séoul-Ottawa, évidemment il y avait 30 heures porte à porte.

Mais TOUT s’est bien passé, Olive a été super courageux, il n’a pleuré que dans les toutes dernières heures et franchement ce n’était pas non plus un concert de miaulements. Non, ce n’était pas super agréable pour lui, comme pour nous, ou nos voisins directs dans l’avion mais ce n’était pas la fin du monde non plus!

Nous avons choisi de faire voyager Olive avec nous, en cabine.

Les conseils que j’en ai retiré :

  • Prévoir des lingettes humides en cas d’accident, Olive n’en a pas eu entre Seoul et Ottawa mais elles nous ont déjà servi dans le passé et pour nettoyer les chats c’est vraiment plus simple que des mouchoirs. Nous avions acheté les notre en magasin spécialisé pour être surs qu’elles ne contiennent pas de produits dangereux en cas d’ingestion (puisque les chats se lèchent).
  • Prévoir des tapis absorbants (type pour les petits chiens qui font leurs besoins à l’intérieur) à scotcher dans le fond du sac au cas où le chat ne saurait se retenir (le notre s’est retenu pendant 30h mais au cas où). Attention j’ai essayé sans les fixer au fond du sac mais quand le chat bouge les tapis aussi… Evidemment!
  • Voyagez avec des snacks liquides pour hydrater et apporter un peu d’énergie au chat (mais il faut pouvoir les lui donner sans ouvrir le sac). Essayer de prendre des produits que votre chat adore et donc lui feront plaisir et surtout éveilleront son appétit qui peut être diminué par le stress!il y a peu de chances que le minou accepte de boire pendant le voyage alors ces snacks peuvent l’hydrater au moins un peu!
  • Prévoyez de quoi couvrir son sac de transport : Les chats sont des animaux assez simples parfois, ils aiment les endroits clos et cozy alors recouvrir leurs sac créera comme une petite cave et le coupera de la sensation de danger. La tactique fonctionne très bien pour Olive et nous l’utilisions régulièrement dans le refuge pour chat pour lequel j’étais bénévole.
  • Pour ou contre les calmants? Tout dépend de votre chat, pour nous, c’est un grand NON. Olive a une petite malformation qui pourrait rendre un calmant dangereux mais plus généralement nous ne voulions pas avoir de stress supplémentaire en nous demandant comment il réagirait, dans quel état il serait quand le médicament s’estomperait. Le risque d’allergie est présent également, si vous ne connaissez pas la réaction de votre chat faites attention, s’il est déjà habitué au calmant alors pas de soucis!

Prendre l’avion avec un chat et plus largement déménager, n’est pas de tout repos, néanmoins, en étant bien préparés il y a tout de même de grandes chances pour que tout se passe bien. Sommes nous traumatisés? pas du tout puisque le prochain projet est une traversée du Canada en Jeep-Van, avec Olive évidemment…

Vivre au canada – de l’automne à l’hiver!

Plutôt qu’un article aujourd’hui je veux partager un vlog! Si ça vous intéresse, vous pouvez vivre avec moi le passage de l’automne magnifique à l’hiver magique! Au programme? Des feuilles dorées, des tartes aux pommes, un thanksgiving canadien, le Parc Omega, et surtout nos premières neige au Canada au Quebec et en Ontario!!

PS : n’hésitez pas à vous abonner à ma petite chaine Youtube et à me laisser un petit like ou commentaire dessus, c’est toujours un plaisir!!

5 raisons de choisir ottawa pour une expatriation au canada

Ottawa, capitale administrative mais pas du fun? Je pense que si vous me suivez consciencieusement, vous savez parfaitement que je ne suis pas d’accord! En parlant autour de nous de notre affectation à Ottawa nous, nous sommes heurtés à la même réaction: beaucoup semblaient déçus (pour nous) que notre ville ne soit pas Montreal ou Toronto, pourtant, nous étions ravis (et le restons). Apres 5 mois sur place, je pense un peu comprendre pourquoi ma ville a aussi peu de succès après des gens qui n’y vivent pas, les façades! Souvent les établissements sont jolis, les restaurants sont bons mais leurs devantures ne sont pas souvent très fancy… J’ai l’impression que ça tend à changer cela dit! Allez, c’est parti, je vous explique pourquoi Ottawa est la bonne ville pour s’expatrier au Canada, en 5 raisons :

5 – Ontario contre Quebec.

En France, expatriation au Canada semble rimer pour tout le monde, ou presque, avec « Quebec« .. On retrouve cette impression dans les chiffres car si on estime à 140 000 le nombre de français au Canada, plus de 100 000 se trouvent dans la province du Quebec. Dans ce cas la question se pose, vous souhaitez vous expatrier ou visiter un village français?

(bien sur, je suis provocatrice, EVIDEMENT que le Quebec n’est pas la France et nous le réalisons toujours plus à chaque contact. Néanmoins, je trouve quand même plus sympa de se retrouver dans un environnement moins… familier! Tout dépend de vos objectifs d’expatriation mais je conseillerai le coté anglophone tout particulièrement pour ceux qui sont en PVT ou en permis temporaires. On ne sait jamais, s’il faut rentrer en France au bout de l’aventure alors autant rentrer bilingues non?).

Blagues à part, pourquoi est-ce important de partir vers une province moins prisée par les français? Tout simplement pour des raisons administratives. Le système d’immigration pour le Quebec depuis la France est actuellement saturé. Si vous avez moins de 35 ans il est possible de passer par un PVT mais la distribution des permis se fait par tirage au sort et rend la procédure très aléatoire car chaque année il y a plus de demandes de PVT que d’autorisations accordées. Alors que les délais d’obtention d’une résidence permanente pour le Quebec sont de plusieurs années, en Ontario vous pourrez avoir une réponse en 6 mois (hors Covid, évidemment puisque là tout est un peu bloqué.), de plus il existe un système dit de « mobilité francophone » qui n’est disponible qu’hors du Quebec.

Etre français et bilingue (ou au moins fonctionnel) en anglais à Ottawa est un véritable atout professionnel alors qu’au Quebec c’est plus ou moins une norme.

4. Ottawa est la ville la plus Canadienne du Canada.

Je reprends là les mots d’un copain canadien, d’après lui, Ottawa représente le mieux le mélange culturel entre le coté anglophone et francophone! La capitale est la seule ville véritablement bilingue et partout où vous irez vous trouverez quelqu’un parlant français si vous en avez besoin (oui, même dans la plupart des commerces)… Par conséquent, ceux qui parlent un anglais encore un peu bancal ne devraient pas avoir peur, vous avez la parfaite opportunité de vous améliorer dans un environnement bienveillant sans avoir besoin de passer par le Quebec!

La ville étant la capitale, de nombreux événements y sont organisés sous forme de festivals au fil des mois et des fêtes canadiennes et ses musées font partie des plus réputés du pays (vivement la fin du Corona pour que je puisse faire un tour en avion au dessus de la ville grâce au musée de l’aviation! et oui… c’est la classe).

En comparaison de Toronto ou Montreal, certes, Ottawa est plus petite, mais nous sommes loin du village basque! Nous sommes 1,5 millions d’habitants bien qu’au quotidien vous ne le sentirez pas car la ville est très étendue mais vous imaginez bien qu’avec deux Universités nous avons une vie active et de nombreux bars et activités!

3. Les trop grandes villes sont surcotées.

J’ai habité deux ans à Séoul, croyez moi, je sais de quoi je parle! Si Ottawa n’est pas une petite ville nous avons tout de même les avantages de ne pas être une mégalopole dense : nous ne connaissons pas les embouteillages ou si peu. Les buildings ne font pas partie de notre quotidien (et personnellement je les trouve très vite lassants), les rues sont jolies et basses avec beaucoup de maisons en briques orange qui vous rappelleront les séries américaines de notre enfance!

A Ottawa, j’observe une vraie vie de quartier, nos commerçants, nos voisins nous connaissent, nous avons nos habitudes dans le cinema du quartier façon Gilmore Girls et les gens ont cette bienveillance typique aux villes plus petites. A Ottawa, les inconnus se disent bonjour en se rencontrant en balade ou simplement en croisant un regard en pleine ville et nous ne sommes pas les énièmes français qui vont et qui viennent et n’intéressent plus personnes (et ce, malgré le fait qu’Ottawa soit une grande habituée des expatriés puisque les diplomates y pullulent). Nos voisins nous ont accueillis à bras ouverts, curieux et content d’avoir des frenchies dans le quartier. En parcourant les groupes Facebook d’expatriés je n’ai pas souvent lu ce genre de retours : Nous faire des amis à Ottawa a été étonnamment simple… Nos voisins sont simplement venus nous proposer de boire des coups, depuis, c’est un rendez vous hebdomadaire!

Le marché de l’immobilier, s’il reste celui d’une grande ville est néanmoins bien plus abordable que celui de Montreal et Toronto! Pour 1500 euros par mois vous pouvez très bien avoir une maison de ville (3 chambres) dans le centre alors en vous éloignant un peu… Vous pouvez aussi préférer les « Condo » et alors il devient assez facile de trouver un immeuble avec piscine et salle de sport incluse… Sympa!

4. La multiculturalité façon bobo.

Ottawa est effectivement une ville administrative, en tant que capitale du Canada elle accueille les ambassades du monde entier et est une des villes les plus riches du Canada! Avec un taux de criminalité plus bas que les autres grandes villes canadiennes: 74% des participants au sondage déclarent que la ville est sécuritaire alors que les villes les moins sécuritaires pour leurs habitants sont dans l’ordre Winnipeg, Toronto, Montréal, Saskatoon et Québec (à titre de comparaison à paris la stat. est de 50% à peu près. La ville est un énorme patchwork de cultures et vous trouverez de quoi vous rappeler vos origines et en découvrir d’autres, quelles qu’elles soient tout en découvrant la vie canadienne… A vous les petites boutiques vintage, les achats en vrac et les commerce éthiques!

5. La situation géographique d’Ottawa.

Géographiquement, à Ottawa, nous sommes plutôt pas mal du tout!! d’un coté le Quebec, la cote, les baleines, et de l’autre, les lacs de l’Ontario! En deux heures de voitures nous sommes à Montreal, en 4 à Toronto, en 6 à New York… c’est parfait pour les voyageurs urbains!

Nous sommes au Sud du Canada, les hivers sont froids mais pas intenables, nous avons de la neige mais nous ne gelons pas en 30 secondes de balades. Nos étés sont chauds et festifs avec des bars et restaurants en terrasses et au bord de l’eau… Notre rivière est belle et large, nous y avons des plages pour prendre des apéros en été, nos forets sont jolies et faciles d’accès et les balades y sont agréables. Bref, nous vivons bien bien bien.

Alors, d’ici quelques mois vous offrez l’apéro et je vous aide à porter les cartons de déménagement 😉 ?

5 signes que l’expatriation est faite pour vous.

Certains m’ont connue en Corée d’autres au Canada mais les plus attentifs savent que mon histoire avec l’expatriation a commencée bien avant tout cela… En vérité, bien qu’aujourd’hui française, la France a été ma première aventure hors de mon pays natal qui est : la Bulgarie! J’étais encore enfant et je n’ai pas eu de rôle dans la décision du départ, cela dit je pense que cette expérience m’a formatée pour ce qui allait suivre.

Vous êtes nombreux à me dire que vous rêveriez d’une expérience à l’étranger mais que vous n’êtes pas sûrs que ce soit fait pour vous alors, voilà les conseils d’une expatriée en série!

1 : L’aventure ne vous laisse jamais tranquille.

Vous avez les pieds qui démangent? Une perpétuelle envie de voyage et la bougeotte dans votre vie quotidienne? ce sont là les premiers signes qu’une expatriation pourrait être faite pour vous! Partir pour l’étranger n’est pas nécessairement définitif, et le passeport français (si vous avez la chance de l’avoir) offre de nombreux avantages dans un nombre considérable de pays et notamment : Le visa vacances travail!

Que ce soit pour la Corée, le Japon, l’Australie ou le Canada les règles d’obtention seront différentes mais l’opportunité est la même : Vivre (pour un ou deux ans) dans un pays en ayant la possibilité d’y travailler. Pour les moins de 35 ans c’est l’opportunité rêvée pour tester vos rêves mais préparez vous, certaines destinations sont plus dures à obtenir que d’autres.

De plus, si l’aventure est omniprésente au début, sachez que même sur une ile paradisiaque, le quotidien vous rattrape, reste à savoir quel quotidien vous préférez.

2 : Vous êtes indépendants.

Beaucoup pensent l’être, puis le premier Noël loin de la famille nous ramène sur Terre. Vivre loin des siens et de ses amis n’est pas fait pour tous le monde, nous n’aimons pas moins mais peut être différemment. Idéalement nous rentrerions une fois par an et à chaque problème, en réalité, le budget ne suis pas toujours, le travail non plus (et oui, obtenir des vacances peut être très difficile à l’étranger), et maintenant nous avons une pandémie qui complique le tout.

Vivre à l’étranger peut vouloir dire être absent dans les bons moments mais surtout dans les mauvais, pensez aux décès, maladies et peines des gens que vous aimez… Si vous pensez avoir la force de les vivre loin d’eux alors rendez vous au point suivant!

3. Vous êtes solide mentalement.

Etre expatrié signifie être seul, au moins au début, au moins de temps en temps. Toutes les peines de la vie quotidienne seront vécues différemment et souvent plus durement qu’avec le soutien de nos proches. Aucun pays n’est idyllique, aucune vie ne passe sans tristesse. Peu importe votre force mentale, vous vivrez des moments difficiles, et certains sont mieux armés que d’autres pour affronter les moments difficiles sans l’aide de leur entourage. Est ce que ce point devrait vous freiner? J’espère que non, mais il vaut sans doute mieux partir en étant prévenu.

Petit conseil supplémentaire : Si vous partez pour fuir, vos problèmes vous retrouveront…

4. Vous n’avez pas peur de l’échec.

Echec amoureux, échec amical, échec professionnel et… potentiellement un retour à la maison sont à prévoir. Vivre une nouvelle culture et un nouvel environnement est perturbant, je n’ai connu aucun expatrié qui n’ait été confronté à l’échec à un moment donné dans un des domaines cités. L’échec fait partie de la vie, à mes yeux un échec est un meilleur résultat qu’une absence de tentative mais là encore, en fonction des personnes et des périodes de vie, l’échec est potentiellement destructeur.

5. Vous êtes flexibles.

Soyez le roi de Twister, flexible en tout, susceptible en rien. Vous serez confrontés à plus d’obstacles qu’on ne saurait énumérer et il y aura peut être autant de larmes que de rires mais vous en sortirez enrichis, que votre expérience dure 2 mois ou 10 ans. Finalement je pense que la seule condition pour être un bon candidat à l’expatriation est bien celle ci : vous êtes flexibles et cela vous permet de tout lâcher là où vous êtes actuellement pour tout reconstruire ailleurs.

Que vous partiez temporairement ou de façon permanente, votre départ marque le début d’une nouvelle vie, et rien ne sera jamais plus comme avant, c’est le prix et la récompense d’une expatriation.

Confinement – Que faire au canada (nouveaux arrivants)?

le 9 octobre dernier, juste avant le week end de thanksgiving, la nouvelle est tombée : les grosses villes de l’Ontario sont repassées en « confinement » alors que Montreal nous a précédé de quelques semaines, on en parle?

Petit rappel : En Corée du Sud nous n’avions eu aucune sorte de confinement, simplement des recommendations, la fermeture de certains lieux publics et l’obligation de porter des masques. Je sais que depuis notre départ des mesures un peu plus strictes ont été prises comme la fermeture de cafés et autre mais on ne pourra jamais comparer tout ça à l’expérience française du confinement.

Qu’en est il au Canada?

Depuis notre arrivée nous avons eu la vie douce je dois l’avouer, à part les cafés ouverts uniquement à emporter et les masques, notre vie était plutôt classique, néanmoins la montée des cas (entre 1500 et 3000 par jours depuis une bonne semaine) a mené les autorités à restreindre nos libertés :

  • fermetures des salles de sport
  • fermeture des restaurants (sauf terrasses mais comme on a 3 degrés un jour et 20 le suivant c’est assez inégal)
  • fermeture des bars
  • restriction des rassemblements à l’intérieur et à l’extérieur (mais Lucky us on n’a pas encore assez d’amis pour que ça nous concerne).
  • Retour au télétravail pour les entreprises le souhaitant et le pouvant (notamment pour les employés gouvernementaux canadiens mais pas encore pour l’ambassade française).

Vous l’aurez compris, bien que les activités soient nettement réduites, nous ne sommes encore pas dans une situation aussi dure à supporter que ce qu’a connu la France, néanmoins, la nouvelle a été un peu rude à encaisser pour nous. Notre arrivée au Canada déjà a été mi figue mi raisin (je vous jure que malgré mes expressions je ne suis pas encore centenaire) à cause de la quarantaine qui nous a mis dans une ambiance étrange dont j’ai déjà parlé, maintenant le confinement réduit notre marge de mouvements pour rencontrer de nouvelles bouilles et découvrir notre ville… Loin de nous l’idée de nous plaindre nous avons conscience que c’est pour le bien commun et nous avons déjà des idées pour nous (et vous?) occuper!

1 – Le plein air!

Le Canada est connu pour ses paysages incroyables et sa nature, ce n’est pas un cliché vide de sens! Foncez, que ce soit dans un parc près de chez vous ou à une ou deux heures de route, l’automne en particulier est l’occasion parfaite pour les vadrouilles : profitez en la neige peut arriver dès la fin octobre! La ville d’Ottawa où nous habitons offre déjà de très jolies balades mais si vous souhaitez vous évader un bon coup, 20 minutes de voitures suffisent pour atteindre :

  • Sentier de la tourbière Mer bleue.
  • Le parc Gatineau (qui est aussi le plus connu du coin et vous pourrez y trouver une foule de voiture car en raison du Corona certains parking sont fermés).
  • La ceinture verte.

L’application All Trails référence tous les sentiers du Canada et les classe en fonction de leur difficulté ( le niveau facile est une promenade classique) et certains sont accessibles aux vélos!

2 – Des activités dignes des Gilmore Girls.

Cueillette de pommes, poires, citrouilles… Tout ce qui est saisonnier ou presque se ramasse soit même dans de grands et jolis champs, c’est l’occasion rêvée pour une activité locale interactive qui nous apprend plus sur ce que nous consommons (j’étais loin d’imaginer combien d’espèces de courges différentes il existait) et de gouter des recettes locales originales : La Poutine et les frites de courges goutées chez Courge & Cie sont un délice!

Qui plus est, notre cueillette nous sera utile pour les deux points suivants :

3 – Cuisiner local!

Si vous êtes comme moi : plutôt piètre cuisiniers, ou plutôt du genre pratique avec peu de temps pour cuisiner, c’est l’occasion parfaite pour vous y mettre, surtout qu’ici, il faut oublier les pâtes toutes prêtes à acheter au supermarché! Bonjour les tartes aux pommes preparée de A à Z (je ne suis pas encore la reine des pie crust mais je ne lache rien!). Octobre est aussi le mois de Thanksgiving au Canada, une belle occasion de vous lancer dans la préparation de leurs dindes GEANTES ( de notre coté juste avec un cuissot on en a eu pour deux gros repas).

4 – Préparer Halloween!

Une citrouille, deux citrouilles, QUINZE citrouilles pour décorer la maison et faire des tartes à la Citrouille! Faites un tour à Walmart, Home Dépôt et Dollarama pour faire le plein de décorations à tous les prix et transformez votre nid en maison hantée! Bon courage si vous avez un chat, Olive adore chasser les chauve souris collées à nos vitres mais les pauvres survivent aussi bien que possible!

Pour les plus mordus, les cinémas de quartiers proposent souvent des événements sympas (hors Corona), le Mayfair d’Ottawa qui date des années 1930 (et qui est déjà notre chouchou) avait prévu tout un mois de l’horreur vintage! Ce sera partie remise, l’année prochaine on ne manquera pas ça!

5 – Prévoir les prochains voyages!

Le Canada est immense, je ne vous apprends rien, sa visite demande donc une organisation! On ne peut pas partir sur un coup de tête pour traverser le pays en voiture comme en Corée ( en 5 heures nous étions dans le Sud de la péninsule, ici on ne serait pas sortis de l’Ontario!).

Vos meilleurs amis, les blogs, les instagram mais surtout google map! Si comme nous, vous êtes plutôt du genre à tout organiser vous même et souhaitez éviter les lieux un peu trop touristiques (je n’oserais pas parler de foule au Canada mais qui sait?) alors google map sera votre meilleur ami! Les voyageurs avant vous auront sans doute laissé des commentaires, des photos vous permettant de mieux préparer vos voyages en vous baladant sur la carte (et ça permet de maintenir un certain périmètre).

Ne vous éloignez pas trop on prévoit un super voyage de quelques jours, pour mon anniversaire le mois prochain (si tout va bien évidemment avec Monsieur Rona).

PS et pourquoi ne pas vous créer un book de voyage pour immortaliser l’aventure voir un blog ou un Instagram pour la partager avec nous? Perso, je suis fan de ce genre de contenu!

Sur une plage de l'ile de Jeju en Corée du Sud, je me tiens de dos entre deux statues en pierre typiques de l'ile.

Une semaine à Jeju : programme de visite! 1/3

Je me rends compte que vous êtes nombreux à partir en Corée du Sud pour de longues vacances ou bien, êtes prêts à revenir plusieurs fois au cours des années! Dans de telles conditions, vous ferez bien un petit détour en vous écartant de Séoul et Busan pour visiter JEJU!

Je vous embarque avec moi pour sept jours de visite guidée!

Jour 1 : Voyage et conseils generaux.

VOYAGE : Jeju n’est qu’à une heure d’avion de Séoul ou de Busan, vous pouvez également prendre un ferry si vous êtes dans le Sud de la Corée.

TRANSPORT : Visiter Jeju en bus est possible mais, plus encore qu’ailleurs que dans le reste de la Corée du Sud je conseillerais de louer une voiture pour être particulièrement indépendant (certaines activités exigent un départ très matinal). Si vous ne parlez pas coréen, lotte rent a car propose un service en anglais sur leur site internet (attention pour louer une voiture en Corée vous aurez besoin à minima d’un permis de conduire international qu’il faut demander en amont).

LOGEMENT : Jeju regorge d’hôtels, de pensions et d’airbnb, vous pouvez même y faire du camping, mais si je peux me permettre un conseil, je vous dirai de prendre un logement autour de Seogwipo. Si vous ne souhaitez pas changer d’hôtel plusieurs fois pendant votre séjour, la cote sud, centrale, sera le parfait compromis. Par ailleurs, je trouve la cote Sud bien plus charmante que la cote Nord mais ça, c’est personnel!

Les bieres coréennes ne sont pas les meilleures mais elles restent fraiches!

SAISON : Mai-Juin puis Septembre – Octobre sont les meilleures saisons pour visiter la Corée, les températures sont clémentes tout en évitant la foule et la mousson de l’été. En partant du 20 au 27 juin nous avons eu des températures chaudes mais la pluie de la mousson ne nous a pas épargnés (malgré tout, nous sommes chanceux, nous n’avons eu que deux jours de pluie). Si vous parte en été prévoyez large, comme nous, pour cause de pluie torrentielle qui empêchera certaines activités.

L’ile de Jeju est petite mais pleine de petits bonheurs, n’hésitez pas à partir en vadrouille autour de votre hôtel même sans plan spécifique!

Jour 2 : Ascension d’Hallasan, le plus haut sommet de Corée du Sud!

Hallasan est un volcan, c’est aussi le plus haut sommet de Corée du sud du haut de ses 1950 mètres!

Il existe 6 chemins de randonnées, de différentes difficultés, attention, les plus courts ne sont pas les plus simples physiquement.

Nous avons choisi de faire le chemin le plus simple même s’il était le plus long : SEONGPANAK.

Bien que je sois quelqu’un de relativement sportif je dois vous prévenir, ce n’est pas une montée particulièrement facile, les débutants souffrirons beaucoup MAIS avec des pauses vous parviendrez au bout!

Attention tout de même, la randonnée est longue (plus de 20 km si vous souhaitez voir les deux cratères du volcan) et SURTOUT vous devez parvenir à un point donné (à environ 2km du sommet de la montagne) avant 13h pour pouvoir avoir accès à la montée finale (qui est la partie la plus rude de tout le parcours)!

La plupart du temps on marche sous le feuillage des arbres, donc pas de vue mais une atmosphère très agréable! les premiers kilomètres s’avalent très facilement, on est frais et le sol est aménagé à la coréenne avec une sorte de tapis, puis, on passe sur des rochers de plus en plus escarpés… On s’en rend compte un peu plus pendant la descente d’ailleurs, une fois que le corps est fatigué

Etrangement, j’ai mieux vécu la toute dernière partie de l’ascension, qui est pourtant la plus brutale mais c’est sans doute parce que nous venions de déjeuner et mon kimbap m’a reboosté!

  • Je ne peux que conseiller de commencer le plus tôt possible la randonnée, surtout en été pour éviter au mieux les températures trop chaudes.
  • Prévoyez absolument de l’eau en quantité et de la nourriture car il n’y a pas de point de vente sur la montagne (et au début de la randonnée non plus quand nous l’avons faite).
  • Ne vous précipitez pas, nous avons vu de nombreux promeneur se griller en fonçant sur les premiers km qui ont un dénivelé très faible pour finir mort de fatigue et incapables d’avancer quand les choses deviennent sérieuses.

Et voilà vous y êtes, profitez de la vue (au milieu d’une foule de coréens non présents sur l’image!).

Et voilà, n’hésitez pas à regarder le vlog de notre début de voyage sur Jeju en espérant que ça puisse vous donner des idées ou en motiver certains pour tenter ce volcan! Vous y retrouverez les différentes étapes de ma tronche au fur et à mesure de la montée… Je ne mentirai pas, les courbatures ont fini par arriver, mais on en a vu des pires et elles en valaient la peine!

Les relations amoureuses en corée 1/2.

Etes vous prêts pour le Game of Thrones du dating? j’ai mis à profit mon petit crew de copines étrangères qui sont ma source intarissable de potins amoureux!

Je tiens à commencer en rappelant que moi, mon chéri est bien français mais je vous parle aujourd’hui des relations amoureuse AVEC DES CORÉENS.

Ma position neutre d'observatrice au sujet des relations amoureuses ici me met aux premières loges pour en parler avec autant de détachement que possible! 

Le sujet est très long alors je vais le scinder en deux, pour commencer on va parler de l’idéal coréen et ensuite nous parlerons de celles et ceux qui décrochent le saints graal #coupleInternational!

PARTIE I : I want a korean husband!

Essayons de prendre mon article au second degré, tout en retirant du sérieux. Je vais vous parler de comportements qui peuvent être dictés par des hormones frémissantes, un jeune âge et/ou un manque de réflexion sur le sujet et ça peut nous arriver à tous.

Néanmoins, c’est en, en parlant que l’on évolue.

Pour illustrer mes propos je vous laisse avec des screens de messages instagram reçus par des copines occidentales en couple (et même mariées pour certaines) avec des coréens. J’ai volontairement choisi de ne pas mettre les plus choquants car le but n’est pas non plus d’afficher des individus.

Je pense que vous voyez déjà où je veux en venir, et ça ne plait sans doute pas à une partie d’entre vous.

Une bonne partie des étrangères, pas toutes mais beaucoup, arrive en Corée avec une image des hommes coréens construite par l’un des seuls médias qui les représentent et auquel nous avons accès en occident : les dramas.

Posez la question à une coréenne et elle pourra facilement vous expliquer à quel point les hommes coréens sont différents de l’image donnée, en comparaison, le gouffre est le même entre le français lambda et le prince Philippe qui danse dans sa forêt avec la belle au bois dormant.

Je ne viendrais pas vous faire la morale sur vos préférences esthétiques tant que vous n’allez pas aussi loin que Yann Moix, mais je soulèverais quand même l’idée que fantasmer sur une nationalité est assez naïf si ce fantasme nait du comportement qu’ont les hommes dans les médias coréens.

Je rappellerais aussi que la Corée du Sud est l’un des pays où la chirurgie esthétique est pratiquée le plus fréquemment et ce, aussi bien pour les hommes que pour les femmes et qu’après deux ans de vie sur place, j’annonce qu’il y a de très beaux hommes mais 99% des coréens ne ressemblent pas DU TOUT aux acteurs et aux Idols qui sont pour la majorité 100% plastique.

De plus, vous n’aimeriez pas que votre chéri s’intéresse à vous pour votre nationalité ou vous voit comme une façon de rester en France, si?

Le rêve pour certaines va très loin et même si je trouve adorable que la maman des messages envisage un déménagement pour aider sa fille à vivre ses rêves à fond, je remets quand même en cause le rêve en lui même qui est de fonder une famille dans un pays où la jeune fille n’avait encore jamais mis les pieds et son modele familial l’y encourage! Les commentaires conseillaient tous (et je suis d’accord) de faire d’abord un voyage en amont et de ne pas rêver d’un coréen mais simplement de quelqu’un de sincère qui nous aime et que l’on aime.

On s’y attendait un peu de toute façon n’est ce pas? Apres tout on a beau rêver, on le sait tous que les séries ne reflètent pas la vérité. Ce qu’on sait moins, c’est qu’en temps qu’étrangers on part avec beaucoup plus de chances de tomber sur un Raspoutine plutôt que sur le prince charmant en Corée!

Nous avons déjà parlé de discrimination sur le blog donc je n’y reviendrai pas en détail mais je résumerai tout de même en disant que les personnes qui ne sont pas coréennes ne sont pas intégrées et considérées de la même façon dans la société coréenne.

La discrimination des étrangers entraine une conséquence assez prévisible: la majorité des coréens n’envisage pas de se marier avec un ou une étrangère, par « gout » par pression sociale ou par choix des parents (qui sont souvent très réfractaires en raison de leur éducation plus traditionnelle).

Non, cette déclaration n’est pas un cas isolé, jetez un oeil au groupe Facebook « expat Women in korea » et vous verrez passer des histoires d’amour contrariées beaucoup trop souvent.

Pire que ça, l’ambassade de France en Corée vous met officiellement en garde contre une triste réalité que personne n’a l’envie ou la force de crier sur les réseaux sociaux : Ici un lien vers leur page.

J’insiste sur cette phrase « les services consulaires sont informés de manière RECURRENTE de faits d’usage de GHB (drogue du viol) ».

On ne pourra JAMAIS reprocher aux filles et garçons victimes de ces viols de ne pas vouloir en parler publiquement mais comme finalement personne n’en parle, personne ne le sait. Avant d’arriver en Corée. C’est assez triste d’avoir moins de chances de vous faire voler quelque chose que de vous faire violer vous ne trouvez pas?

Des copines me disent avoir été bousculées ou mal traitées par des coréennes en club (« voleuses d’hommes »), une amie coréenne mariée à un américain m’a avoué avoir été harcelée dans la rue en étant au bras de son compagnon par des hommes disant qu’elle était salie parce qu’elle fréquentait un blanc.

Bien que je dirais que la plupart des coréens ne sont pas véritablement racistes (plutôt ils ne se posent pas la question), la majorité ne pensera même pas à l’idée d’initier une relation avec un étranger. De fait, le plus souvent, les coréens n’ont AUCUN étranger dans leur entourage. (je rappelle qu’il n’y a que 3000 français en Corée contre 50 MILLIONS de coréens, en comparaison il y a 400 000 français juste au Quebec alors qu’il y a 37 millions de canadiens dans le pays entier)

Comme les contacts entre coréens et étrangers sont limités les relations ne se créent tout simplement pas spontanément la plupart du temps SAUF coup du destin (et là, c’est beau, très beau).

Par conséquent, les coréens qui entrent en contact avec des étrangers (plus encore des étrangères) le font avec une idée en tête et souvent, de mauvaises intentions. Nous sommes très loin du romantisme des dramas.

Certains bars et quartiers de Séoul sont bien connus pour les rencontres entre étrangers et coréens (AHA? vous êtes curieux? vous ne les aurez pas par moi :p), les applications linguistiques créent des couples autant qu’elles brisent des coeurs et enfin, très populaire en ce moment, Tinder (et autres app de rencontre) fait des ravages.

Le problème avec ces modes de rencontres est qu’il est facile pour des coréens souhaitant abuser des rêves de certaines jeunes femmes d’en profiter. Ainsi, en parlant aux étrangères de diverses nationalités en Corée, vous verrez que presque toutes ont de sacrées histoires à base de tromperies, double vie, « chasse à l’étrangère » et petit copain qui disparait du jour au lendemain.

Vous voulez savoir à quel point la chasse à l’étrangère est populaire? elle a un nom «  백마 타다  » qui signifie « chevaucher le cheval blanc » je pense que je n’ai pas besoin de vous l’expliquer.

Il n’est pas question de dire que les français sont des merveilles en relation amoureuse, non, mais le français ne vous abordera pas en pensant que vous êtes une femme facile parce que vous n’êtes pas coréennes ou pour avoir une maitresse occidentale (car forcément elle sera la reine du Kamasutra)! Si au moins les fuckboys coréens étaient honnêtes chacune ferait son choix (car se faire plaisir est très bien également), malheureusement la plupart vous feront croire qu’ils sont fous amoureux de vous pour obtenir une nuit à l’hôtel.

Loin de moi l’idée de vous décourager de rencontrer des coréens, je connais des couples mixtes très heureux et j’en parlerai dans le second article car ces histoires méritent leur moment de gloire! Je vous demande juste de faire attention à vous, si vous voulez vous amuser avec des garçons de passage, je vous soutiens pleinement, mais faites juste attention à ne pas vous réveiller dans une chambre d’hôtel, seule, sans aucun souvenir de la veille (et j’ai au moins trois connaissances à qui c’est arrivé, dont une avec un garçon qui échangeait avec elle depuis des mois.).

Vivre avec le Coronavirus en Corée du Sud

Salut les Germaines!

C’est le sujet du moment, vous m’en parlez à longueur du temps et même entre amis la discussion y revient souvent… Posons tout par écrit.

Etat des lieux 

Aujourd’hui, en Corée nous avons 7 755 cas de Corona pour 60 morts, L’Italie nous a dépassé tant en cas qu’en morts et l’Iran suivra bientôt. 
Nous observons un ralentissement des nouveaux cas par jours mais une inquiétude subsiste alors que les cas à Séoul augmentent pendant que ceux de Daegu baissent.  
mon visage est considéré comme petit ici, par conséquent je porte des masques taille enfant 

Les mesures prises par le gouvernement coréen 

L’Asie est le continent des masques anti-pollution et en cas de maladies, le réflexe a été instantané et tout le monde s’est mis à porter des masques (ce qui a entrainé une rupture de stock évidemment), les mesures ont commencé par des gels hydroalcooliques en libre service dans chaque restaurant, métro, bus, magasin… Les photos de mariages sont assez cocasses d’ailleurs avec tous les invités masqués!
Rapidement, avec l’accélération des contaminations en raison d’un culte présent à Daegu qui a plus ou moins délibérément favorisé les contaminations, des tests de température ont été mis en place dans les hôtels, des boites de nuits, ambassades… Des quarantaines ont été imposées aux personnes revenant de pays à risque et des milliers de tests de dépistages par jours ont été (et sont toujours) menés, même en drive through… les soins médicaux liés au Corona sont entièrement pris en charge financièrement par le gouvernement, pour tous, afin d’éviter une propagation du virus via des personnes en difficultés financières…
Depuis quelque temps le télétravail est fortement conseillé si possible, les écoles sont fermées et les rentrées universitaires après avoir été repoussées sont à présent prévue par internet…
Certains voyageurs arrivant en Corée se sont vus demander d’installer une application de suivis de quarantaine dans laquelle ils devaient renseigner leur température deux fois par jour…
Les concerts ont été annulés des boites de nuit et bar ont fermé, des manifestations sont interdites ainsi que les festivals de floraison de cerisiers… La Corée est devenu tout sauf le paradis du vacancier…
Bref on l’aura compris ça ne rigole pas…
le gel hydroalcoolique est partout

Le ressentis dans la vie quotidienne

On ne peut pas dire que c’est la panique ici, mais clairement les coréens prennent le virus au sérieux contrairement à une grande partie des français d’après ce que les médias véhiculent… Nous n’avons pas de rupture de stock de nourriture bien que les applications de livraison en tout genre aient connu une hausse sensible d’activité!
S’il n’y a pas de panique on ne peut pas pour autant dire que la vie continue naturellement, les rues sont bien plus vides de même que les transports hors période de pointe… des établissements ferment de façon inattendue. La semaine dernière trois cafés où j’ai tenté d’aller bosser avaient fermé leur porte… Les établissements qui restent ouverts ont parfois des politiques un peu étrange, comme de demander à garder le masque à l’intérieur, ou encore de passer au cup en plastique jetable pour ne pas prendre le risque de transmettre le virus par les tasse classique, même lavées.
Ce n’est pas étonnant mais le manque de clients est rapidement fatal pour les petites structures… ainsi,  le secteur du tourisme est au plus bas, et je ne peux pas blâmer les voyageurs évidemment, l’ambiance ici est étrange et si on doit se soumettre à une quarantaine de 14 jours une grosse partie sinon tout le séjour serait gâché…
Une de mes amies est étudiante en langue à la Hongik University et sa quarantaine est suivie par l’université qui la contacte par téléphone, la menace étant l’exclusion… En France une telle menace peut faire sourire mais en Corée du Sud la surveillance est bien plus poussée que chez nous, notamment avec le réseau de cameras de surveillances!
Il y a une dizaine de jours, j‘ai été évacuée d’un mall en pleine journée pour qu’il puisse être  fermé et ENTIEREMENT désinfecté car un malade du coronavirus s’y était rendu avant d’être testé positif… Je ne vous dirais pas que je n’ai pas eu une montée d’adrénaline à ce moment en voyant les gens courir un peu partout et les portes d’accès au métro fermées mais finalement tout a été très bien géré!
La vie continue, on sort un peu moins, j’ai un peu honte quand je tousse à cause de mes allergies car tout le monde est un peu méfiants… en revanche je pense vraiment qu’un séjour touristique en ce moment serait du temps gâché pour moi… 

Le plus gros défaut de la Corée révélé par le Coronavirus. 

Si ce n’est pas la panique on ne peut tout de même pas nier que nous sommes malgré tout en crise, et, toute période de crise révèle les pires défauts des hommes et des pays… 
Depuis le début de l’épidémie, la Corée a montré une hostilité à peine cachée envers les étrangers, dans un premier temps chinois, mais le sentiment est aujourd’hui généralisé.
Le festival des lanternes de Daegu a créé la polémique (parmi les expatriés principalement) lorsqu’il a annoncé l’interdiction d’accès aux étrangers en précisant que le maintient du festival n’était pas encore décidé… Spoiler, le festival a été annulé et des excuses présentées mais le mal était fait car le message discriminant était on ne peut plus clair. 
Dernièrement, le gouvernement a rationné la distribution des masques en les limitant à deux par personnes et par semaine, OUI MAIS cette distribution était limitée aux personnes disposant d’un certificat de sécurité sociale coréen… Le problème est, que l’assurance santé coréenne n’est pas obligatoire pour les expatriés s’ils en ont une privée (comme nous… et comme les gens en PVT)… On excluait encore une fois des résidents étrangers et les touristes… Là encore la polémique a gonflé et il me semble qu’aux dernières nouvelles on peut récupérer des masques avec seulement sa carte d’identité coréenne (Alien card pour les expats).

La conclusion?

Je pense que l’Europe aurait du prendre exemple sur le traitement de la crise en Corée, la mise en quarantaine de l’Italie a pu être évitée pour le moment ici même si la géographie de la Corée a sans doute du jouer. 
Je suis contente d’être à Seoul en matière du coronavirus… Mes plans en France ont du être annulés mais je n’ai pas peur au quotidien. Je trouve que le traitement dans les médias français de la situation ici est assez consternante… entre les journaux qui confondent 7000 contaminés et 7000 morts et ceux qui dépeignent une sorte de guerre civile c’est à s’y perdre. On oublie souvent aussi de rappeler que si autant de cas sont déclarés en Corée c’est bien parce que nous testons des milliers de personnes de plus par jour que la France
Le nombre de mort dans les pays européens trahissent d’ailleurs ce constat, notamment en Italie!
En espérant que les Etat s’unissent pour réguler cette crise et réduire le plus possible les retombées…
En attendant, prenez bien soin de vous les Germaines!
Yana

Visiter la Corée du Sud : Randonnée dans le Daegwallyeong ( 대관령 )

Aujourd’hui, je partage avec vous les détails de la randonnée qui en a fait rêver plus d’un sur mon instagram : La Windmill road!

Je vous emmène aujourd’hui dans le Gangwon-do, à l’extreme est de la Corée du Sud pour une randonnée au milieu des éoliennes!

La région précise où nous nous sommes rendu s’appelle le Daegwallyeong et notre randonnée englobait la montagne Seonjaryeong!

Je ne vais pas vous raconter des bobards, le plus simple, de Séoul est de prendre une voiture… La location sur place est simple, surtout dans les « Lotte rent a car » mais il faut s’être muni préalablement d’un permis de conduire international! pour de plus amples explications je vous redirige vers le site de tourisme français en Corée ===> ici

La destination se trouve à 2h30 environ de Séoul (si vous avez pas de bouchons)… juste avant Gangneung sur la carte. au niveau de la montagne Seonjaryeong. 
Pour trois jours nous payons entre 100 000 et 200 000 won, assurance totale comprise, en fonction des voitures disponibles (sans compter le plein d’essence). 
Je conseille de prendre d’emblée une voiture où que vous soyez car en transport c’est un véritable périple et mes recherches semblent dire qu’il faut, quoi qu’il arrive terminer en voiture ou en taxi car aucun transport en commun ne mène à la montagne en question (ou alors il faut marcher 2 heures avant de commencer la randonnée). 

Si vous trouvez une solution transport n’hésitez pas à me laisser un message pour en faire profiter les autres. 

L’adresse exacte de la randonnée dans Naver est : 바우길1구간선자령풍차길 le nom romanisé est « Baugil Trail« 

Cependant 

Je vous conseille pour cette fois d’utiliser l’application Kakao Map car elle permet non seulement d’avoir la localisation de la randonnée mais surtout d’avoir le parcours exact de la promenade et d’ainsi suivre votre avancée! Je trouve que la fonctionnalité est vraiment interessante pour les débutants, surtout en période hivernale puisque comme vous le voyez sur les photos, la neige tombe fort! Sur kakao, tapez « baugil Trail » et sélectionnez le parcours de 12 kilomètres, illustré par des éoliennes

Conseils pratiques :


Partez très tôt, pour arriver le plus tôt possible… ou alors, prévoyez d’arriver vers 15 heures mais alors préparez vous à finir la randonnée de nuit et je ne recommande pas en cas de neige.

Ça peut sembler bateau comme recommandation mais je ne rigole pas DU TOUT, le parking n’est pas très grand et il se retrouve très vite saturé.. avec une arrivée à 10 heures du matin nous avons eu une des toutes dernières places alors que des embouteillages monstres se formaient! Je ne doute pas que les chutes de neige ont joué sur l’affluence mais tout de même… 
ATTENTION la neige peut être tardive, malgré la proximité de la mer et les faibles altitudes des montagnes coréennes! Nous y étions pour le 1er février avec trente ou quarante centimètres de neige fraichement tombée !

En cas de neige, équipez vous bien! Sans neige, la randonnée est plutôt facile, 12 kilomètres ce n’est rien… Néanmoins certains passages sont très très abruptes et il faut sauter par dessus quelques petits ruisseaux, exercices plus périlleux en cas de neige ou de verglas! Tous les coréens autour de nous étaient équipés de bâtons et de chaines à leurs chaussures. Renseignez vous sur la météo au préalable, nous avons eu de la chance notre neige était récente et encore poudreuse, le jour de notre départ tout avait gelé et le parcours aurait par conséquent été plus glissant encore!

Prévoyez large pour la gestion du temps... M. et moi sommes plutôt sportifs, c’est loin d’être notre première randonnée en montagne, néanmoins nous avons mis environ 5 heures pour terminer le parcours dans la neige (certes avec beaucoup de pauses photos, quelques détours panoramas et aussi casse croute, mais tout de même). 
Dernier conseil pratique? Passez la nuit dans le coin! Prenez le temps de sortir des grandes villes, hors saisons vous trouverez des logements pour pas grand chose, vous y vivrez des choses différentes et découvrirez plus sur le pays qu’en rentrant immediatement!

Aux alentours de la randonnée :

Profitez d’être dans le coin pour visiter la ferme de mouton du dalgwallyeong, pour allez explorer la petite ville où vous dormez, faire du ski dans une des nombreuses stations de la régions ou meme pour passer par la ville de Gangneung qui n’est qu’à une demie heure de voiture!

Les petites escapades de ce genre sont l’occasion parfaite pour gouter les spécialités du coin, parlez en au personnel du restaurants que vous aurez choisi même s’ils ne parlent pas anglais ou mieux, à vos hotes! On se débrouille toujours… Notre choix s’est porté sur des bouillons à la viande avec du riz et un kimchi fait maison, rien de mieux pour réchauffer nos vieux os! (petite astuce, kakao map et naver vous permettent de faire une recherche de restaurants proches de votre position!).

Logement :

Nous n’en avons pris qu’un pour ce voyage et nous l’avons trouvé adorable pour des prix entre 50 et 100 euros la nuit en fonction des périodes je suppose!
Edelweiss pension  en cliquant, vous tomberez sur la page booking (toujours pratique à l’étranger).  La pension est un peu à l’écart de la ville mais vous y accédez à pieds en 10 minutes… Pas de quoi faire une fête monstrueuse mais quelques restaurants et bars/café… Si vous avez bien bossé dans la journée vous ne ferez pas long feu, à 22h nous étions profondément endormis!
Sur ce, je vous souhaite bon voyage! n’hésitez pas à me taguer sur les photos de vos voyages si vous visitez un des endroits que je vous recommande ou à m’envoyer un message! Certains de vous l’ont déjà fait sur instagram et j’ai adoré suivre leurs aventures!